Ces partis sont ceux ayant obtenus des conseillers municipaux lors des élections couplées du 02 décembre 2012 dernier et « désirant déposer leurs candidatures pour les postes de sénateurs », a-t-il expliqué.
Quant à la présence des 13 gouverneurs de régions, elle se justifie du fait que « c'est sur eux que va reposer l'essentiel du travail à faire » a indiqué M. Sidibé car « les sénatoriales étant des élections indirectes, les dossiers de candidatures, la validation des candidatures, le positionnement sur le bulletin unique se fait au niveau des gouvernorats ».
Selon M. Sidibé, les dossiers de candidatures seront reçus dans les gouvernorats des différentes régions du 1er au 08 juillet 2013, aux heures ouvrables.
« La validation des candidatures se fera le 09 juillet 2013 et sera publiée le lendemain 10 juillet par les commissions de validation mises en place à cet effet par les gouverneurs », a-t-il précisé.
« L'élection aura lieu le dimanche 28 juillet 2013 dans chaque chef lieu de commune de 6 heures à 14 heures (dans) le bureau de vote installé au siège du Conseil municipal », a conclu M. Sidibé.
Le Sénat, créé par une loi votée le 21 mai à l'assemblée nationale, comprendra 89 membres, dont 29 nommés par le chef de l'Etat, une autre partie désignée par les organisations de la société civile (religieux, syndicats, patronat) et une dernière issue des conseils régionaux et de la diaspora.
Le président du Sénat assumera désormais l'intérim du chef de l'Etat en cas de vacance du pouvoir.
A l'appel de l'opposition, qui voit au Sénat un moyen pour le chef de l'Etat de modifier l'article 37 limitant les mandats présidentiels, plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre sa mise en place.
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