Les raisons du blocage : la formulation des termes sur les points qui ne font pas l'objet de consensus.

En effet, pour la délégation de Zéph, les points non consensuels doivent rester en l'état ; toutes choses qu'Assimi Kouanda et les siens ne veulent pas entendre. Pour la majorité, la pomme de discorde doit plutôt être soumise à l'appréciation du président du Faso, initiateur du dialogue, afin qu'il utilise ses prérogatives constitutionnelles pour trancher. Ceux qui avaient parlé de CCRP-bis au sujet de ces pourparlers n'avaient peut-être pas tort, car on risque de retomber dans les mêmes travers. Naturellement donc, les deux parties n'ont pu s'entendre. Zéphirin Diabré et ses camarades ont donc demandé la suspension des travaux pour consulter leur base. Une assemblée générale des chefs de partis membres du CFOP était prévue hier en début de soirée pour décider de l'attitude à tenir. Mais tout porte à croire qu'on s'achemine vers un blocage du dialogue.

Que pense le Grand Sachem dans tout ça ? Difficile de le savoir, mais il semble que l'enfant terrible de Ziniaré estime qu'il faut trouver une solution aux points non-consensuels. Laquelle ?

That's the question.

Rappelons que le document de cadrage du dialogue avait énuméré cinq points, objet des discussions. Il s'agit :

• de la modification de l'article 37 ; de l'installation du Sénat ;
• de l'organisation de l'élection présidentielle de 2015 ;
• de l'organisation et du fonctionnement du Conseil constitutionnel ;
• de la Contribution de la société civile à la recherche de solutions consensuelles.