Selon les membres du Chef de file de l'opposition politique burkinabè (CFOP-B), animateurs de la conférence de presse, les formes et les contours de cette sortie se préciseront dans les prochains jours.
A entendre Me Bénéwendé Sankara, président de l'Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), « il faut maintenant que le chef de file puisse s'organiser avec ses collègues pour donner l'ensemble des modalités, des formes que devra prendre la manifestation ».
Pour Me Sankara, il a été décidé de façon consensuelle que les militants de l'opposition manifestent le 28 juillet 2013 sur l'ensemble du territoire pour « montrer qu'ils sont farouchement contre le sénat ».
« Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout ! », a-t-il martelé.
L'Assemblée nationale burkinabè a voté le 21 mai dernier la loi portant mise en place du Sénat, deuxième chambre parlementaire au Burkina Faso qui devrait rentre en vigueur en septembre 2013.
Cependant, cette institution est rejetée par la majorité des partis de l'opposition politique qui estime qu'elle est, entre autres, « budgétivores », « anti-démocratique » et « inappropriée au contexte burkinabè ».
Le 29 juin dernier, le CFOP-B avait organisé une marche-meeting à Ouagadougou et dans plusieurs autres villes du pays qui avait été dispersée par la police à coup de gaz lacrymogènes.
La manifestation du CFOP-B du 28 juillet prochain coïncide avec la date de désignation des futurs sénateurs.