Crash du vol AH5017 d’Air Algérie: c’est mieux de ne pas savoir plus que ça

| 26.09.2014
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Crash du vol AH5017 d’Air Algérie: c’est mieux de ne pas savoir plus que ça
© DR / Autre Presse
Crash du vol AH5017 d’Air Algérie: c’est mieux de ne pas savoir plus que ça
Mounafica veuille remuer le couteau dans la plaie encore fraîche et béante des proches des victimes du crash mais les conclusions de l'enquête ou, du moins, des enquêtes, on l'imagine, seront longues à obtenir, sinon jamais. Cela va constamment rappeler leur souffrance avant la mort à leurs proches. Il faut s'en tenir à ce qui est déjà su.

Souvenez-vous que Mounafica avait baragouiné que «Crash de l'avion d'Air Algérie: un arrêt brusque des moteurs serait la cause». Et d'ajouter que «La date du 20 septembre 2014 est tombée dans l'ouïe de Mounafica pour annoncer les conclusions.»

Effectivement, le 20 septembre, il y a eu événements: un à Bamako pour le rapport d'enquête et la réception des familles des victimes par François Hollande.

Mais ce fut un autre scénario que celui que Mounafica avait capté. D'après cette info (on intox), c'est le président français qui devait donner les conclusions du rapport d'étape. Est-ce parce que le Hollande a chuté dans les sondages et probablement touché au moral qu'il n'a plus eu... le moral de faire une telle annonce? Mystère et boule de gonré de mon ami Brice.

En tout cas, le langage ésotérique servi à Bamako ce 20 septembre n'a pas contredit ce que Mounafica avait écrit: Selon les bribes d'infos collectées par Mounafica, l'avion avait atteint sa vitesse de croisière. Il aurait été pris dans un cumulonimbus (...) Le pilote, sentant le danger, aurait tenté une manœuvre pour détourner l'avion de son trajet. Il aurait donc essayé de revenir (vers) vers Ouagadougou. Il aurait peut-être cru bon de forcer le MD 83 parce que cet appareil serait reconnu pour sa robustesse. Pour cela, il aurait accéléré. C'est à ce moment précis que les moteurs de l'avion auraient lâché. L'appareil aurait commencé à chuter. A environ 3 Km du sol, les moteurs se seraient remis en marche, accélérant son arrivée au sol 3 minutes après son décrochage, c'est-à-dire le début de sa chute.

Voici des extraits du Rapport d'étape qui corroborent les révélations de Mounafica:

«L'avion décolle de nuit de l'aéroport de Ouagadougou vers 1 h 15 à destination d'Alger. Lors de la montée, l'équipage fait plusieurs altérations de cap pour éviter une zone orageuse avant d'atteindre le niveau de croisière FL 310. Quelques minutes plus tard, la vitesse de l'avion décroît, l'avion perd de l'altitude puis chute brusquement en virage par la gauche. Il heurte le sol avec une grande vitesse.»

deniere trajectoire avion crash

Plus loin, dans le rapport:

«A 1 h 37 min 28, l'avion se met en palier au FL 310 (...) Le pilote automatique maintient alors l'altitude et le cap de l'avion, tandis que la vitesse est contrôlée par l'auto-manette... Dans les deux minutes qui suivent cette mise en palier, la vitesse de l'avion augmente.»

«A 1 h 39 min 36, la vitesse de l'avion commence à diminuer (...) Une vingtaine de secondes avant l'impact, le régime et l'EPR des moteurs augmentent de nouveau pour atteindre des valeurs proches de la poussée maximale. Les dernières valeurs sont enregistrées à 1 h 47 min 15...»

M ma fo? Il y a eu arrêt (fort ralentissement des moteurs), chute, puis forte accélération à la fin, ce qui explique l'émiettement de l'appareil et des corps. Il n'y a donc pas eu d'explosion en vol, pour penser à une attaque terroriste et autre.

Bien vrai, il ne faut exclure aucune piste mais il y a lieu non plus de ne pas tourner autour du pot trop longtemps.

Mounafica, tout œil, tout ouïe!

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