Mme Coulibaly s’exprimait à l’issue d’une réunion, organisée par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba en vue de faire le point de l’accompagnement de la Banque mondiale dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

A l’en croire, des défis importants sont à relever car la Banque mondiale a pris de grands engagements et pour leur réalisation il faudrait que le Burkina Faso puisse jouer sa partition .

Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Cheick Kanté a précisé que dans la mise en œuvre des projets et programmes, l’un des éléments le plus important est la commande publique (la passation des marchés).

De ce fait, il a félicité le Burkina qui s’est doté d’«une loi innovante qui vise à accélérer la procédure de la commande publique tout en garantissant la transparence».

«Nous avons discuté des voies et moyens pour capitaliser cette nouvelle loi qui va accélérer le décaissement pour que les populations puissent commencer à voir les résultats de tous les engagements qui ont été pris à Paris en décembre», a-t-il rassuré.

Mme le ministre a également précisé que pour la commande publique, la Banque mondiale a considéré que la réglementation est de très bonne qualité et que dorénavant elle va utiliser les procédures nationales.

La Banque mondiale s’implique dans la construction des routes d’accès et des pistes rurales.

S’agissant du chantier de l’aéroport international de Donsin, M. Kanté a reconnu qu’il y a des difficultés, mais estime qu’elles ne sont pas insurmontables.

«Nous avons passé en revue avec l’équipe de gestion qui a proposé des solutions que nous avons acceptées et dans les deux prochains mois, nous allons voir un renversement de la tendance sur le terrain», a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

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