SYNACIT : Un sit-in pour les 25 et 26 juin prochain

| 17.06.2014
Réagir
SYNACIT : Un sit-in pour les 25 et 26 juin prochain
© DR / Autre Presse
SYNACIT : Un sit-in pour les 25 et 26 juin prochain
Le Syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT) observera un sit-in, les 25 et 26 juin 2014. L'information a été donnée au cours d'une conférence de presse, le 17 juin 2014, à Ouagadougou.

Le Syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT) veut s'inscrire dans une série d'actions sur toute l'étendue du territoire national pour exiger des réponses claires et satisfaisantes pour leurs revendications restées sans suite depuis le sit-in du mois de février dernier. Ces actions commenceront par un autre sit-in de 48 heures prévues pour les 25 et 26 juin 2014.

« A l'issue du sit-in, rien de concret n'est fait nous irons en des grèves successives jusqu'à ce que nos préoccupations soient prises en compte », a clamé d'un ton ferme, le secrétaire général du SYNACIT, Hamidou Belem. Il l'a affirmé lors d'une conférence de presse qu'il a présidé à la bourse du travail, le 17 juin 2014. Le renforcement des services de l'administration du travail moyens, l'adoption du décret d'application de l'article 392 du code du travail, l'indemnité de conciliation, le statut du corps des inspecteurs et contrôleurs du travail, le jugement des dossiers pendants ont été à l'ordre du jour de ladite rencontre avec la presse.

Se prononçant respectivement sur les différentes points de la plateforme revendicative, Hamidou Belem a dit qu'il faut doter les directions régionales de locaux appropriés, équipées en matériels de bureau et en matériel roulant en nombre suffisant au regard du nombre de plus en plus croissant des entreprises privées.

Toute chose qui permettra au personnel de mener à bien, la mission de contrôle d'entreprises. Il a aussi souligné la nécessité d'appliquer l'article 392 du code du travail qui stipule : « L'Etat doit mettre à la disposition de l'inspection du travail, les moyens en personnel et en matériel nécessaires à son bon fonctionnement. Les prestations en nature des inspecteurs du travail sont fixées par voie réglementaire».

Justification de l'indemnité de conciliation et du statut particulier

M. Hamidou Belem a révélé que l'indemnité de conciliation est une nécessité, car, a-t-il expliqué, la mission de conciliation consiste à recevoir les parties en conflit de travail et de tenter de les amener à s'accorder sur leurs prétentions et mettre fin au litige. Cette mission, d'après M. Belem, comporte beaucoup de contraintes en ce sens qu'elle expose les agents à des agressions physiques et morales.

Ce qui justifie selon lui, l'octroi d'une indemnité de conciliation. « A ce jour, il y a deux dossiers pendants et nous demandons aux autorités de prendre toutes les mesures diligentes pour que ces dossiers connaissent un dénouement », a-t-il laissé entendre tout en insistant que les inspecteurs et contrôleurs sont souvent victimes d'agressions verbales et physiques dans l'exécution de leurs missions.

Il s'est également basé sur les conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT) et sur la spécificité du corps pour exiger l'adoption d'un statut particulier. Il a soutenu que la convention N° 81 sur l'inspection du travail de 1947 et celle N° 129 sur l'inspection du travail dans l'agriculture de 1969 (toutes deux ratifiées par le Burkina) rendent obligatoire le statut en ces termes.

Citant alors, article 6 de la convention 81, il a rappelé aux journalistes que le personnel de l'inspection se compose de fonctionnaires publics dont le statut et les conditions de service leurs assurent la stabilité dans leur emploi et les rendent indépendants de tout changement de gouvernement et de toute influence extérieure indue.

Aimée Florentine KABORE

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité