D'entrée de jeu, le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement Alain Edouard TRAORE a soutenu que « les points évoqués par le syndicat pour justifier l'arrêt de travail mardi ont déjà fait l'objet de plusieurs concertations qui ont abouti à des propositions concrètes ».
En rappel, le syndicat à travers une plateforme revendicative exige entre autres un statut particulier pour les journalistes des médias publics, la reconstitution de carrière des agents, le rétablissement de rémunérations coupées et l'arrêt de l'immixtion de leur ministère de tutelle dans le traitement de l'information dans les médias d'Etat.
S'agissant de l'accusation portée par le SYNATIC concernant l'immixtion du département dans le traitement de l'information le ministre affirme que l'accusation portée par le syndicat est gratuite. « Je n'ai jamais donné des indications à qui que ce soit. La Radiodiffusion Télévision du Burkina fonctionne en toute indépendance par rapport au cabinet » a t-il martelé.
Les questions des journalistes présents à cette rencontre ont porté entre autres sur le traitement de l'information dans les médias publics et le sit-in prévu mardi 16 juillet.
Pour le ministre, « manifester est un droit du syndicat ».
A cette rencontre avec la presse, le ministre avait à ses côtés, ses plus proches collaborateurs.
Mais le ministre admet dans sa déclaration liminaire ventilée à la presse que « face au traitement des sujets sensibles des orientations sont toujours données aux responsables de structures à tous les niveaux pour observer scrupuleusement le professionnalisme notamment l'équilibre dans le traitement de l'information et éviter les connivences en tout genre ».
Harouna MARE