A compter du 1er juillet 2013, tous les agents de l'Etat et des établissements publics de l'Etat devaient bénéficier du relèvement de leur indemnité de logement à hauteur de 5000 FCFA quelle que soit leur catégorie. Leurs indemnités de sujétion ont été également revues à la hausse à un taux additionnel variant entre 2000 et 5000 FCFA en fonction des catégories.
Selon le ministre de la Fonction publique, cette mesure a un coût qui s'élève à environ 7,5 milliards de francs CFA. Pour autant, a ajouté Vincent Zakané, «cette décision du gouvernement, qui vise à soulager les travailleurs, ne remet pas en cause les discussions entamées avec les syndicats sur la grille indemnitaire».
Le ministre en charge du Travail a aussi expliqué que l'augmentation des revenus de tous les travailleurs par l'allégement de l'Impôt unique sur le traitement et salaires (IUTS), autre mesure sociale prise par le gouvernement, entraînera pour l'Etat un manque à gagner de près de 3 milliards FCFA pour le dernier trimestre de 2013.
Abordant le recensement biométrique des agents de la Fonction publique et des autres agents émargeant au budget de l'Etat, le ministre Zakané a rappelé qu'à la date du 31 août 2013, 125 319 agents ont été enrôlés sur un total de 139 670 agents. Parmi eux, 125 708 agents sont en situation régulière, 282 en situation irrégulière et 40 sont des agents malades ou invalides et qui bénéficient de la totalité de leur salaire. Les agents non enrôlés se chiffrent à 14 303.
Face à cette situation, a souligné M. Zakané, le gouvernement va suspendre les rémunérations de tous ceux qui ne seront pas enrôlés, tout en leur accordant une période exceptionnelle jusqu'au 30 décembre pour qu'ils se justifient devant une commission qui sera mise à cet effet. «A l'issue de cette période, a révélé le Ministre, les mécanismes de licenciement pourront être engagés ».
Bien d'autres questions, liées notamment aux concours de la Fonction publique session 2013, et aux négociations gouvernement-syndicats, ont été abordées par Vincent Zakané au cours de ce point de presse.
Quant au porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, il est revenu sur l'éclipse solaire du 3 novembre prochain pour appeler les parents à veiller sur leurs enfants notamment, car, selon lui, regarder l'éclipse peut causer d'énormes dégâts aux yeux. «Je ne peux pas donner des garanties sur la qualité des lunettes qui sont vendues par les particuliers, mais le mieux c'est de ne même pas sortir ce jour-là», a affirmé le ministre de la Communication.