Selon Armand Tapsoba, délégué général du personnel, l’actuel directeur général distribue les marchés sans respecté les procédures en la matière. «Notre DG ne collabore pas et passe son temps à menacer le personnel. Il a licencié 11 personnes en un mois seulement qu’il est à la tête de l’hôtel». Par ailleurs, M. Tapsoba fait remarquer que Sopatel n’a pas respecté le cahier des charges qui dit qu’elle doit employer un groupe international. «Sopatel a essayé avec Golden Tulip, ça n’a pas marché, ils sont même allés en justice et Sopatel a perdu le procès. Et Sopatel recrute aujourd’hui des directeurs dont nous redoutons les capacités». En sommes, le personnel mécontent fustige les licenciements «abusives» et le recrutement avec complaisance de l’actuel DG.
Arouna Ilboudo, anciennement contrôleur receveur et licencié de l’hôtel le Silmandé explique que c’est suite à un banal transfert de produit à un département consommateur qu’est survenu son problème. «Le nouveau DG qui veut travailler avec ses anciens collaborateurs avec qui il a déjà travaillé ailleurs. Et il nous l’a signifié le jour de sa prise de fonction où il a laissé entendre qu’il y a des têtes ici qu’il connait très bien parce qu’il a déjà travaillé à l’hôtel Azalaï avec certains.» Et c’est ce licenciement qui a fait déborder le vase. En attendant la reprise du dialogue le mardi 2 mai prochain, le personnel implore le concours du Naaba Nongr Masson duquel relève l’arrondissement dans lequel est situé l’hôtel pour un aboutissement «heureux» de cette crise.