Cette grève, si elle parvenait à être effective interviendra seulement, trois jours après la rentrée des classes au Burkina Faso, officiellement prévue pour le 1er octobre.

Selon le préavis de grève signé par une dizaine d'organisations syndicales, l'arrêt de travail qui part du 4 octobre à 00 heure à 24 heures, le même jour, sera matérialisé par des manifestations publiques pour exiger du gouvernement, la satisfaction d'un certain nombre de doléances.

Il s'agit premièrement, de l'arrêt du processus du transfert du préscolaire et du post-primaire au Ministère de l'Education nationale et l'Alphabétisation(MENA), en attendant de réunir les conditions nécessaires à sa mise en œuvre.

Ensuite, les enseignants exigent l'adoption d'un statut particulier des personnels de l'éducation nationale, ainsi que l'institution d'une indemnité spéciale de logement pour les personnels de l'éducation.

Ils veulent également l'allocation de moyens conséquents aux encadreurs pédagogiques de tous les ordres d'enseignement pour l'exécution de leurs missions.

Sans oublier l'achèvement de la relecture de la convention collective de l'enseignement privé, le contrôle des établissements privés relativement au respect des cahiers de charges et aux frais de scolarité.

Les autres points de revendication portent sur le respect des effectifs dans les classes, l'octroi d'un trousseau pédagogique aux enseignants, la prise en charge des maladies professionnelles et accidents de travail, etc.

En somme, selon les signataires du préavis de grève, « la situation de l'éducation au Burkina Faso est marquée par une baisse inquiétante de la qualité de celle-ci, la détérioration continue des conditions de vie et de travail du personnel ».

Le préavis de grève a été rédigé sous forme de lettre, adressée au président du Faso, l'informant de l'arrêt de travail des enseignants.