Les élèves burkinabè invités à vaincre le signe indien des troubles scolaires

| 07.12.2014
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Filiga Michel SAWADOGO - Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur
© DR / Autre Presse
Filiga Michel SAWADOGO - Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur
Ouagadougou, 7 déc. 2014 - Le ministère des Enseignements secondaire et supérieur, a invité samedi, les élèves burkinabè à mettre fin aux troubles scolaires qui gangrènent le mois de décembre, depuis l'assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998.


Le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Bila Dipama a invité les scolaires «à commémorer toujours la mémoire » des Burkinabè disparus « par des formes d'organisations qui ne perturbent pas le déroulement normal de l'année scolaire»

L'appel de l'autorité intervient après une grève de 72 h décrétée par la Fédération estudiantine et scolaire du Burkina Faso (FES-BF), pour exiger la lumière sur les assassinats du journaliste Norbert Zongo (13 décembre 1998) et de l'élève de CM2, Flavien Nébié (6 décembre 2000).

Selon M. Dipama, « les adultes à travers différentes structures (syndicats, société civile, partis politiques, groupes idéologiques) demeurent dans la même soif de l'élucidation des circonstances de ces différents décès, mais ils ne le manifestent pas par l'interruption de leurs activités quotidiennes de production.»

Il a relevé que les arrêts de cours sont «de nature à perturber l'exécution des programmes, compromettant ainsi sérieusement la qualité de la formation et des apprentissages».

«Les grands perdants de ce dysfonctionnement sont et demeurent les élèves», a-t-il poursuivi.

M. Dipama a rappelé aux élèves «le contexte particulier» dans lequel se trouve le Burkina Faso, après l'insurrection populaire de fin octobre qui a balayé le régime de Blaise Compaoré.

«La Transition a pour vocation de bâtir un Etat de droit, de justice, de démocratie, un Etat responsable où règne l'ordre. Il est donc incompréhensible que les élèves qui sont une partie de la jeunesse, donc les bâtisseurs de demain, puissent continuer à semer le désordre», a-t-il indiqué.

Bila Dipama a invité les élèves et étudiants, à transmettre par «des voies régulières aux premières autorités de la Transition, les préoccupations qui soutendent leurs mouvements».

WIS/TAA

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