L'école estl'affaire de toute la communauté. En clair, elle doit être l'affaire de tout le village ou de l'ensemble des habitants du secteur, pour ce qui concerne les agglomérations. C'est ce qui justifie sans doute cette implication des directeurs d'écoles à travers les multiples sessions de formation récentesen ce début de rentrée scolaire 2014-2015. En rappel, il y a de cela quelques années, desécoles étaient en phase d'expérimentation pour intégrer cette nouvelle formulede gestion dans les écoles. Aujourd'hui, l'heure des COGES a sonné dans les structures éducatives notamment, du primaire. Elles viennent ainsi renforcer la liste des partenaires de l'école. Ceci dit, aprèsles Associations des parents d'élèves (APE) ou de mères éducatrices (AME), voici venu le soutien d'une structure qui a besoin de se faire connaître à travers ses missions. Mais déjà, des inquiétudes se dégagent à l'horizon. D'abord la cohabitation avec les anciens partenaires de l'école et la question de l'éligibilité. En ce sens qu'il est difficile pour la dernière préoccupation, de déterminer la communauté éducative dans les centres urbains. Par exemple,dans un secteur où il existe une dizaine d'écoles, on se demande comment onpourrait faire le choix des responsables du COGES, on encore, comment déterminer les limites de la communauté éducative.
Quand on sait quel'éligibilité detout responsable COGES est élargie àson lieu de résidence. En effet, de par son expérimentation, on a pu relever que c'était devenu l'affaire des mêmes parents d'élèves alors que tout ressortissant de l'aire où est implantée l'école est éligible. Il ressort donc de ce constat que les autorités, chacune en la place où elle se trouve, doivent travailler à faire du COGES une affaire de toute la communauté éducative. En clair, on n'a pas besoin d'avoir son enfant dans une école pour être membre du COGES. Il suffit d'être de la communauté.Cette difficulté ne se perçoit pas très souventen milieu rural. En tout état de cause, des conditions de la mise en place de ces structures, une lueur d'espoirse dégage du côté des COGES qui doivent accompagner les écoles pour un meilleur fonctionnement dans l'atteinte des finalités éducatives. Ainsi, pour leur mise en place, plusieurs étapes sont préconisées. Il s'agit d'abord de l'Assemblée Générale, (AG) d'information; suivie de l'AG des élections d'un mandat de trois ans renouvelable une seule fois.Ensuite, l'AG de planification des activités; enfin, l'AG de validation du plan d'action. Comme on le voit aisément, il faut une sensibilisation de taille des différents acteurs intervenant comme partenaires de l'école, afin que chacun joue pleinement son rôle, sans frustrer l'autre. A terme, que ce soient les APE, les AME ou les COGES, chacun en ce qui le concerne, doit comprendre que sa mission est de créer de meilleures conditions de vie et detravail pour les enseignants et les élèves..
Kofila TRAORE
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