De passage un de ces jours dans un établissement secondaire de la place, j'ai été surpris et déçu de constater que certains lycéens ou collégiens ne prennent pas le chemin des temples du savoir pour apprendre. Et pour preuve ! A la récréation ou à la pause, destinée à une petite récupération, ces élèves se retrouvent dans ces kiosques à tout vendre, non pas pour se désaltérer avec de l'eau limpide mais à partir de boissons alcoolisées qui ne leur permettent pas de poursuivre avec lucidité les cours durant le reste de la journée. Autour d'une table, et c'est là que commencent les mauvaises causeries avec des compagnies douteuses. On échange sur tout sauf sur les nouvelles notions apprises en classe. Ces élèves sont même souvent surpris de la fin de la pause et parfois ceux-ci sont tentés de « tirer » (selon leur terme) les cours suivants. Les responsabilités ne sont-elles pas partagées quant à la vente de boissons dans l'environnement scolaire ? Pourtant ces boissons alcoolisées ne devraient pas être accessibles à ces adolescents à tous les points de vue. A commencer par l'autorité communale qui ne devrait pas permettre l'ouverture et l'installation anarchiques de ces kiosques dans les milieux éducatifs. En tout état de cause, ces points de vente ne sont pas favorables à un apprentissage décent, car l'environnement est dominé par des nuisances sonores qui ne siéent pas aux élèves. Secundo, de la responsabilité des parents : ceux-ci doivent veiller à sensibiliser leurs enfants à la bonne conduite hors de la famille. Ceci est d'autant important, quand on sait que certains enfants ont un tout autre comportement en dehors de la famille. Dans le cas précis de la fréquentation des débits de boisson, il ne serait pas mauvais de modérer comme on le dit «l'argent de poche » de l'enfant. Car, il n'a besoin que du minimum d'argent pour éviter les frustrations entre camarades à la récréation. Car, l'enfant insensé qui reçoit au quotidien une importante somme d'argent est tenté en milieu scolaire par le gaspillage. Cependant, il faut reconnaître aussi le comportement digne de certains enfants qui ne se sont jamais laissés allés dans ces comportements malsains, en évitant les mauvaises fréquentations. Quant à ceux qui se disent « fils à papa », ils sont difficiles à conseiller et se croient tout permis. Dans leurs groupes d'amis, ce sont eux qui se chargent des dépenses dans ces kiosques. Aussi, ils conduisent leurs camarades à l'échec. C'est le lieu d'inviter les enfants à faire très attention aux nouvelles fréquentations douteuses.
Kofila TRAORE
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