Journée mondiale de l'Enseignant : Les syndicats de l’éducation annoncent des sit-in

| 08.10.2014
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Journée mondiale de l'Enseignant : Les syndicats  de l’éducation annoncent des sit-in
© DR / Autre Presse
Journée mondiale de l'Enseignant : Les syndicats de l’éducation annoncent des sit-in
Les syndicats de l'éducation du Burkina ont organisé une conférence de presse le 6 octobre 2014, au Centre d'éducation ouvrière de Ouagadougou. L'objectif de cette conférence de presse était de donner le programme des activités entrant dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale de l'enseignant (JME), prévue pour être célébrée en différé le 8 octobre 2014, sous le thème : « Unis pour l'éducation, une éducation de qualité pour un enseignement meilleur ».

« Nous sommes contre le fait que le gouvernement ait instauré un système qui vient mettre en péril l'éducation des élèves et étudiants. Pourquoi adopter un système de continuum si les salles de classes sont insuffisantes pour contenir les élèves ? Nous disons non à cette manière de faire. De ce fait, à l'occasion de la JME qui sera célébrée en différé le 8 octobre 2014 à Ouagadougou, les syndicats de l'éducation du Burkina organiseront des sit-in et des assemblées générales qui se tiendront du 8 au 10 octobre 2014 sur toute l'étendue du territoire national, de 7h à 12h» ; c'est ce qu'a déclaré le coordinateur des syndicats de l'éducation, Arouna Lankouandé, lors de la conférence de presse des syndicats de l'éducation, le 6 octobre dernier à Ouagadougou. Selon ce dernier, le problème majeur de leurs sit-in est relatif au système du continuum mis en place par le gouvernement, le transfert du préscolaire au MENA et l'adoption du système, Licence-master-doctorat (LMD). A en croire M. Lankouandé, le système de continuum ne remplit pas toutes les conditions de sa mise en œuvre. 1600 élèves parmi les élèves admis en classe de 6e sont toujours sans salles de classes, et le gouvernement prévoit construire des hangars afin que ces élèves y suivent les cours, chose qu'ils n'admettront pas. Le secrétaire général du F-SYNTER, Mamadou Barro, a soutenu que le gouvernement burkinabè doit revoir son système éducatif afin que les élèves et étudiants aient une éducation de qualité. Il a aussi déclaré que les syndicats ont soumis une plateforme revendicative au gouvernement en 2013, qui, depuis lors, n'a pas eu de suite. Parmi ces revendications, il a cité, entre autres, l'annulation du transfert du préscolaire au MENA, l'adoption d'un statut particulier des enseignants, l'insertion d'une indemnité de logement pour les enseignants, le respect des effectifs dans les classes, l'amélioration des conditions de vie et de travail des élèves et étudiants, et l'adoption d'une nouvelle convention collective pour les enseignants du privé. « Nous continuerons de dénoncer et de revendiquer nos droits, jusqu'à ce que nous soyions entendus et satisfaits, car nous ne voulons pas d'un mauvais système éducatif dans notre pays, qui mettra en péril l'avenir de nos enfants », a-t-il ajouté.


Valérie TIANHOUN

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