Humour : L'homme qui disait aimer sa femme plus que quiconque

| 22.12.2014
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Humour : L'homme qui disait aimer sa femme plus que quiconque
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Humour : L'homme qui disait aimer sa femme plus que quiconque
Il était une fois un homme qui vivait dans un village avec sa femme et leurs deux enfants. L'homme s'appelait Woloni mais les gens avaient l'habitude de l'appeler Payadgoma, ce qui dans leur dialecte signifiait « la personne qui parlait sans jamais se fatiguer ». Woloni était très bavard. Certains le comparaient à un perroquet. Pour d'autres, "Il parle comme s'il avait le feu aux fesses." Son sujet de prédilection était sa femme Paratgoma.


Paratgoma n'était pas le nom de naissance de la femme de Woloni. Les habitants du village l'avaient surnommée ainsi parce que, quand elle est arrivée pour la première fois dans le village, elle refusait de parler aux gens. Même lorsqu'on lui demandait son nom, elle se contentait de regarder le sol, de se gratter la tête ou de sourire. Paratgoma signifiait 'la personne qui n'aime pas parler'.

Un jour, un des amis de Woloni lui rendit visite et ce dernier, comme à son habitude, se mit à parler de sa femme.

"Woloni," lui demanda son ami, "que fais-tu a ta femme et que les autres ne font pas aux leurs ? "

"Bien," répondit Woloni," je prie Dieu pour elle jour et nuit. J'implore le bon Dieu afin qu'Il lui comble de bonheur." Et sans que personne ne l'y invitât, il commença sa prière :

"Mon Dieu, oh Dieu tout puissant !

J'aime beaucoup ma femme.

Je l'aime plus que quiconque.

Mon Dieu, Dieu tout puissant, apporte-lui joie et bonheur.

Si elle doit être malade, faites-moi malade à sa place.

Si elle doit avoir faim, je préférerais avoir faim à sa place.

Au cas où il ferait chaud, je voudrais suffoquer de chaleur à sa place.

Oh Seigneur, voici mes derniers et meilleurs vœux :

Si elle devait souffrir de solitude,

De grâce, permettez-moi de souffrir de cette solitude à sa place.

Si jamais elle devait devenir veuve,

Je vous prie, Seigneur, faites-moi veuf à sa place. "

Aux derniers mots de Woloni, son ami regarda du coin de l'œil Paratgoma qui suivait distraitement la litanie de son mari. Celle-ci arrêta sa lessive et demanda à son mari de répéter les derniers mots de sa prière.

"Eh bien, je priais juste pour ton bonheur et ta prospérité," répondit-il.

Mamadou SAWADOGO
Conseiller pédagogique de l'Enseignement secondaire
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