«Les concertations ont conclu du fait que l'emploi, les sessions professionnelles des diplômés pour l'employabilité et l'innovation étaient des objectifs raisonnables et s'ils ne sont pas atteints et que nos université continuent de produire des chômeurs, c'est tout le système qui va être décrédibilisée», a indiqué le président de séance Gnamien Konan.
M. Konan, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la Côte d'Ivoire, a ajouté que «si la recherche ne nous amenais pas à l'innovation, il serait difficile pour nos Etats d'arriver à l'industrialisation et à l'émergence».
Selon M. Konan, les universités de l'espace UEMOA sont confrontées à des problèmes de financement et de massification des étudiants.
Pour le ministre ivoirien, « tout le monde est d'accord qu'il faut aller vers l'enseignement à distance et les cours en ligne sans oublier qu'il va falloir construire des universités».
Il a aussi souhaité que les Etats et les parents contribuent davantage au financement d'un enseignement de qualité mais également que «la rémunération des principaux acteurs que sont les enseignants et les chercheurs soient harmonisée sinon améliorée».
Le ministre burkinabè des Enseignement secondaire et supérieur, Moussa Ouattara a fait part du «vrai besoin de formation» pour les cadres universitaires en sciences techniques, ingénierie et mathématiques.
La concertation régionale sur l'avenir de l'enseignement supérieur et de la recherche dans les pays de l'UEMOA a été initiée par la commission de l'UEMOA en partenariat avec la Banque africaine de développement, dans le cadre du projet d'appui à l'enseignement supérieur(PAES) dans la zone UEMOA.
L'objectif général était de bâtir une stratégie régionale de relance de l'enseignement supérieur et de la recherche s'appuyant sur les diagnostics, la vision et les stratégies nationales élaborés par les l'ensemble des acteurs nationaux des Etats membres.