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CAMES : Les diplômes de 7 établissements privés reconnus

| 01.04.2014
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CAMES : Les diplômes de 7 établissements privés reconnus
© DR / Autre Presse
CAMES : Les diplômes de 7 établissements privés reconnus
L'Union nationale des établissements d'enseignement privé laïc (UNEEP-L), a présenté le 29 mars 2014 à Ouagadougou, les sept établissements dont les diplômes ont été reconnus en 2013, par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES).

Les diplômes de sept établissements privés laïcs du « pays des Hommes intègres » ont été officiellement reconnus par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur(CAMES), lors du 28e colloque tenu à Conakry en Guinée en 2013. Pour le compte du Burkina Faso, sur un total de 22 diplômes présentés lors du 28e Programme de reconnaissance et d'équivalence de diplômes (PRED), 21 ont reçus un avis favorable. Il s'agit de l'Institut supérieur privé de technologies (IST), de l'Ecole supérieure polytechnique privée de la jeunesse (ESUP-Jeunesse), de l'Ecole supérieur des travaux publics de Ouagadougou (ESTPO), de l'Institut des sciences de l'entreprise et du management (ISEM), de l'Institut supérieur privé polytechnique (ISPP), de l'Institut international de management (IIM) et de l'Institut africain de management (IAM). Le 29 mars 2014, ils ont été présentés à l'ensemble du monde universitaire, l'opinion nationale, aux autorités en charge de l'éducation par l'Union nationale des établissements d'enseignement privé laïc (UNEEP-L). Cette cérémonie a été placée sous le haut patronage du ministre des enseignements secondaire et supérieur, Dr Moussa Ouattara et sous le parrainage du secrétaire général du CAMES, le Pr Bertrand Mbatchi. L'objectif spécifique est de faire la promotion des écoles et de leurs diplômes reconnus par le CAMES, d'inciter les autres écoles à soumettre leurs diplômes à la reconnaissance du CAMES, et de rappeler l'engagement des Etablissements privés d'enseignement supérieur (EPES) pour la promotion de l'éducation. Mais aussi, de soutenir le plan stratégique du CAMES, d'inciter le MESS à s'engager dans l'affectation d'étudiants dans les écoles et instituts privés, et d'affirmer le leadership de l'UNEEP-L dans l'enseignement supérieur privé. Le ministre des enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, a affirmé que la reconnaissance des diplômes contribue à l'assainissement du milieu, et au renforcement de la qualité de l'enseignement au Burkina Faso, et à l'accroissement du taux d'employabilité des jeunes diplômés. Toutefois, il a déploré le fait que le secteur privé évolue dans des conditions parfois difficiles, d'où l'engagement du gouvernement à les soutenir. « Notre accompagnement portera à court terme, sur l'affectation des étudiants dans les EPES qui ont des diplômes reconnus par le CAMES et la formation d'ATER en nombre important au profit des EPES », a-t-il souligné.

L'importance de la reconnaissance

Selon le parrain, le Pr Bertrand Mbatchi, secrétaire général du CAMES, cette rencontre témoigne la volonté commune d'œuvrer à un enseignement supérieur de qualité avec les pratiques à l'international. Ainsi, en rendant publics, les diplômes qui ont été reconnus lors du 28e colloque du PRED, le CAMES veut à la fois attirer l'attention sur ce programme, mis en place. « Les intérêts de la reconnaissance du PRED se situent entre autres, à différents niveaux : au niveau de l'Etat, le regard externe du CAMES, permet de confronter celui de l'Etat et de renforcer la protection des familles par rapport aux pratiques en cours en matière d'enseignement supérieur et de recherche. Au niveau de l'établissement, cette reconnaissance constitue un gage de qualité qui peut jouer dans le cadre des partenaires multiformes public/privé », a-t-il laissé entendre. Selon le président de l'UNEEP-L, Issa Compaoré, ce sont les années 2000 qui ont marqué le début de la collaboration entre les écoles supérieurs privées et le CAMES, mais la véritable collaboration a débuté en 2012 avec l'organisation d'une séance de sensibilisation à l'assurance qualité et à la participation de l'UNEEP-L à l'atelier de Niamey. Aussi, il a rappelé qu'en 2013, la collaboration s'est poursuivie avec l'implication de l'UNEEP-L dans l'organisation de la 1ère rencontre internationale des établissements d'enseignement supérieur de l'espace CAMES. Ainsi, lors de la RIDEPES de 2013 à Ouagadougou, l'enseignement privé s'est engagé à soutenir le plan stratégique du CAMES, à travers une contribution volontaire de 500 000 F CFA par établissement et par an, pour compter de l'année 2015 et cela pendant 5 ans. Toutefois, l'on note des défaillances de manière spécifique au niveau de l'UNEEP-L : l'évaluation des formations professionnelles offertes, le manque d'enseignants de rang A dans certaines filières et le coût élevé du renouvellement des homologations et des formations.

Depuis 2013, un mécanisme de suivi des diplômes d'une ancienneté de reconnaissance de plus de 5 ans a été adopté par le Conseil des ministres du CAMES. Cette disposition entre en vigueur cette année, au prochain colloque prévu à Libreville en novembre 2014.

Aïssata Laure G. SIDIBE
(Stagiaire)

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Diplômes des EPES délivrés par le CAMES

- L'Institut supérieur privé de technologies (IST) : Diplôme de technicien supérieur (DTS) en réseaux informatique DTS et télécom, et DTS en secrétariat de direction bureautique

L'Ecole supérieure polytechnique privée de la jeunesse (ESUP-Jeunesse) : Licence professionnelle, option Bâtiment et travaux publics et option Topographie et système d'information géographique

L'Ecole supérieure des travaux publics de Ouagadougou (ESTPO) : Master et licence d'ingénieur, DTS en génie civil

L'Institut des sciences de l'entreprise et du management (ISEM) : BTS/DTS en Assistant de gestion PME-PMI et en finance-comptabilité

L'Institut supérieur privé polytechnique (ISPP) : Licence professionnelle en finance- banque, un Master professionnel en finance comptabilité et en marketing et stratégie

L'Institut international de management (IIM) : Master en audit et finances des entreprises, et gestion des projets et une licence en audit et finances des entreprises

L'Institut africain de management (IAM) : DTS en transport et logistique, Bachelor in business administration et Licence marketing.

« Depuis 2013, un mécanisme de suivi des diplômes qui ont une ancienneté de plus de 5 ans a été adopté par le Conseil des ministres du CAMES et entre en vigueur cette année, au prochain colloque prévu à Libreville en novembre 2014 », a-t-il souligné.

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