«Les conditions pour l'application d'une telle réforme (Licence-Master-Doctorat) ne sont pas réunies au Burkina» a déclaré, le secrétaire général National de la FESCIBF, Bruno Yaméogo, estimant que, «depuis l'instauration de ce système (LMD, ndlr), l'éducation nationale ne fait que reculer».
Selon M. Yaméogo, «le LMD (Licence-Master-Doctorat ndlr) est un système à problème», soutenant qu'«à l'UFR SVT (Unité de formation et de recherche en Sciences de la vie et de la terre, ndlr), sur 1888 étudiants inscrits, (seuls) 79 sont admis à la session normale, durant l'année académique 2011-2012».
Il a, par ailleurs ajouté que, «la situation est alarmante au Centre national des œuvres universitaire (CENOU) qui à environ une dette de trois milliards de FCFA».
«Quand on tombe malade, l'infirmerie dit de ne plus manger au restaurant universitaire. La qualité des mets n'y ait pas», a dénoncé le secrétaire général.
Selon Bruno Yaméogo, «l'éducation est devenue un business et l'Etat au fil des temps s'est désengagé pour laisser la place aux établissements privés».
Le système LMD est en marche depuis 2009 dans les universités publiques du Burkina Faso, confrontées à des effectifs pléthoriques et à un manque criard d'enseignants et d'infrastructures.
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