Le communiqué officiel prétend le contraire mais Le Monde n'est pas du même avis. Selon le quotiden français, des membres de la DGSE aurait bien remis aux groupuscule djihadiste une rançon de 20 millions d'euros pour conclure la libération des quatre otages français détenus au Sahel depuis plus de trois ans.
Une source nigérienne confirme
De 20 à 25 millions d'euros auraient été versés en échange de la libération mardi des quatre otages français enlevés en septembre 2010 dans le nord du Niger par des islamistes armés, affirme également l'AFP via une source proche des négociateurs nigériens.
Ce sont "entre 20 et 25 millions d'euros qui ont été payés pour obtenir la libération des otages français", a déclaré cette source. Elle a précisé que cette somme avait servi à payer les ravisseurs ainsi que les intermédiaires qui, sur le terrain, ont joué un rôle important pour obtenir ces libérations.
Rappel
Le 16 septembre 2010, sept personnes - cinq Français dont une femme, un Togolais et un Malgache - avaient été enlevées à Arlit, site d'extraction d'uranium dans le nord du Niger. Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a assuré qu'il n'y a avait eu ni "assaut" ni "rançon" pour libérer les Français.
Arrivée en France des quatre ex-otages
L'avion ramenant du Niger les quatre ex-otages français s'est posé mercredi vers 11H45 sur l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris, a constaté une journaliste de l'AFP.
Accompagnés depuis Niamey par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, ils devaient être accueillis par leurs familles et le président François Hollande.