Une note qui vient réaffirmer une position qu’avait déjà exprimée l’OMS à la Confédération Africaine de Football (CAF), lorsque cette dernière a sollicité l’expertise de l’Organisation quant à l’attitude à observer pour les compétitions de la CAF devant se dérouler dans les pays touchés par l’épidémie à savoir: la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone et le Nigeria.
Dans sa circulaire du 12 août 2014 aux Associations membres de la CAF, qui enjoignait le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone d’organiser sur terrain neutre les matchs des compétitions de la CAF qu’ils devaient abriter, s’appuyant sur les recommandations de l’OMS, le secrétaire général de la CAF, Hicham El Amrani, invitait déjà les associations membres à relayer l’information exacte sur le mode de transmission de la maladie, les symptômes, les réflexes à acquérir pour se prémunir et les protocoles à mettre en place au départ et à l’arrivée dans les aéroports.
C’est donc fort à propos que le Dr Isabelle Nuttall, directeur Capacités mondiales, alerte alerte à l’OMS, rappelle que : «Contrairement au virus de la grippe ou au bacille de la tuberculose, par exemple, le virus Ebola n’est pas véhiculé par l’air. Le virus ne se transmet que par contact direct avec les liquides biologiques d’une personne malade. Dans le cas peu probable où un passager présenterait la maladie à virus Ebola, la probabilité que les autres passagers et l’équipage aient des contacts avec ses liquides biologiques est encore plus faible. Généralement, l’état d’un malade d’Ebola est tel qu’il ne peut pas voyager».
Déjà, début août, l’OMS recommandait aux pays «de n’imposer aucune interdiction aux voyages internationaux ou au commerce». On peut dès lors aisément comprendre qu’un pays comme le Maroc ait fait siennes ces recommandations en acceptant d’accueillir la Guinée pour son match contre le Togo du 5 septembre prochain et qui compte pour la première journée de la phase de groupe des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Orange, Maroc 2015.