Quelques jours après l'agression d'un gendarme français devant chez lui par Mahamed kané, un malien visiblement instable et éprouvant selon lui une « haine de l'homme blanc ». Bamako pourtant présumé à l'abri de tout incident semble tombée dans la spirale de l'insécurité. Une situation inquiétante pour la France qui : « Invite la communauté française à une vigilance accrue » comme l'annonce son ambassadeur au Mali.
Le Mali tombe en effet encore peu à peu dans un climat de peur. La ville de Kidal est toujours aussi instable puisque deux journalistes français ont été cruellement assassinés par des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est à présent quadrillé. Puisque 150 nouveaux soldats français ont été dépêchés sur place pour venir en aide aux 350 déjà présents. Un renforcement de l'effectif militaire qui témoigne de la fragilité de l'équilibre régnant dans la région. Ce qui a poussé une coalition de partis politiques à demander le report des élections à Kidal.
Tout ceci ne présage rien de bon pour les législatives qui doivent se tenir très bientôt et qui peinent déjà à rassembler le peuple malien alors que leur issue est cruciale. Elle pourrait relancer une économie malienne déjà au point mort. La population semble bouder les élections, faute d'une campagne électorale à peine perceptible.
Issa NDIEGUENE pour Bâyiri.com