La cérémonie d'ouverture a été marquée par les discours du Président ghanéen, John Dramani MAHAMA et de celui du président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré OUEDRAOGO.

Selon le Chef de l'Etat Ghanéen, la sous-région ouest-africaine doit agir contre la violence au Nord Mali et au Nord du Nigeria. « Nous devons trouver des solutions et prendre des décisions afin de garantir un avenir meilleur à notre sous-région », a-t-il ajouté.

Pour le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré OUEDRAOGO, les affrontements de Kidal les 17 et 21 mai 2014 ont fait peser une lourde menace sur le processus de consolidation de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali. « Fort heureusement, l'attachement à la paix et le sens du dépassement ont vite prévalu et ont permis la signature d'un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement malien et les groupes armées du Nord », s'est-il réjoui. Toutefois, M. OUEDRAOGO a affirmé que cette évolution positive ne doit pas faire perdre de vue l'objectif final qui est de faire régner une paix définitive au Nord du Mali et partant, en Afrique de l'Ouest.

En outre, le Président de la Commission de la CEDEAO a appelé les groupes armés à respecter scrupuleusement leurs engagements de déposer les armes et de s'inscrire dans la dynamique du dialogue inclusif pour la réconciliation nationale au Mali.

Kadré Désiré OUEDRAOGO a fermement condamné les actes de terrorisme et notamment l'enlèvement des filles à Chibok au Nigeria. Il a indiqué que la CEDEAO se reconnaît dans tous les efforts que déploie le Nigeria face au terrorisme de Boko Haram.

Enfin, il s'est dit convaincu que la région sortira victorieuse des difficultés présentes. « Cet optimisme, je le tire de la ferme volonté qui vous est commune de faire de l'Afrique de l'Ouest une région de paix, de sécurité et de stabilité », a-t-il indiqué.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso