Au cours de la formation prévue jusqu'à vendredi, les participants vont prendre connaissance des mécanismes et innovations en matière de l'ITIE.
Ils vont également échanger au sujet de l'amendement et l'adoption du plan d'actions pour assurer la mise en œuvre effective de l'Initiative au Burkina Faso.
Depuis un certain temps, le Burkina Faso occupe le 4e rang des pays africains producteurs miniers, avec notamment le développement de l'orpaillage.
Le pays ambitionne de faire du secteur extractif, un pilier du développement durable, par la maîtrise et l'exploitation adéquate des ressources générées par le secteur, d'où son adhésion à l'ITIE.
L'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITE) est issue du sommet mondial pour le développement durable de Johannesburg, tenu en 2002.
Le Burkina Faso a qui obtenu sa déclaration de conformité le 27 février 2013 s'est officiellement engagé depuis le 24 mai dernier dans une démarche tripartie gouvernement-société civile-secteur privé, avec le soutien de la France, à mettre en œuvre les nouvelles normes.
Au cours des quatre journées de formation, les participants vont davantage cerner les contours des nouvelles normes, à travers diverses communications sur l'ITIE, suivies de débats.