2012-2017, cela fait six ans que le Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) a vu le jour. L’organisation de cette 6e édition a été un extraordinaire challenge que l’équipe du SEMICA a essayé de relever pour non seulement contribuer au rayonnement international du Burkina Faso mais aussi et surtout pour continuer à offrir au monde professionnel un espace d’expression, d’affaires, de rencontres et de partages, selon le promoteur du salon Innocent Belemtougri. Il estime que plus qu’un évènement, le SEMICA se positionne aujourd’hui comme un rendez-vous important pour le monde économique. Il renchéri en ses termes : « aujourd’hui plus que jamais, le SEMICA est engagé à travailler d’avantage à réunir les acteurs des plus hauts importants de la gouvernance et du secteur privé, les décideurs publics africains, les investisseurs, les acteurs du financement public et privé ainsi que les organisations de la société civile au tour de quatre objectif majeurs à savoir l’échange, la communication la participation et la responsabilité ». Abordant dans le même sens, le parrain de la présente édition Philippe Ouédraogo estime que le SEMICA est devenu en quelques années un label pour la promotion des secteurs des mines et de l’énergie au Burkina faso et en Afrique. 1er ingénieur des mines du Burkina Faso et 1er directeur burkinabè de la géologie et des mines, le parrain Philippe Ouédraogo pense que les objectifs et la vision du salon séduisent.
Par conséquent, l’initiative et le projet méritent que des hommes de bonne volonté lui apporte leur soutien et leur accompagnement a-t-il souligné.
Revenant sur le thème de cette édition : « Partenariat public privé », il s’est posé un certain nombre de questions parmi lesquelles : de tels partenariats sont-ils aujourd’hui, les solutions appropriées aux problèmes de l’investissement et du développement dans les secteurs de l’énergie et des mines ? Comment peut-on les organiser en Afrique et les faire fonctionner à la satisfaction durable des partenaires ? Quelles implications pourraient-ils avoir sur les lois minières, sur la fiscalité et sur la gestion des institutions destinées à la régulation de ces secteurs ? Quels problèmes pose le financement des projets issus de tels partenariats ? etc. Selon son entendement, c’est à ces questions que les différents panels prévus tenteront d’apporter des réponses.
Il faut rappeler que cette 6ème édition va regrouper durant trois jours soit du jeudi 25 au samedi 27 mai 2017, plus d’une centaine de participants issus des secteurs de fourniture de biens et services divers, des banques et de l’investissement, de la consultance, de la gouvernance et bien sûr de l’énergie, des mines et des carrières a confié le promoteur Innocent Belemtougri. Le parrain quand à lui, a souhaité que de forts partenariats naissent de ces rencontres, qu’ils contribuent à la réalisation d’infrastructures et d’entreprises, à créer des emplois et des richesses.
Edoé MENSAH
