Dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), le Burkina Faso a fait le pari de l'approche « pôle de croissance et de compétitivité ».
Ainsi, après Bagré, premier pôle à dominante agropastorale, à l'Est, le pays envisage d'ici à 2015, la création du pôle de croissance minier.
Ce pôle de croissance vise à optimiser les retombées de l'exploitation minière et de l'élevage pour les populations et l'économie nationale.
Dans la mise en œuvre des activités qui y sont prévues et selon d'une part le principe du gouvernement de faire de la concertation, du dialogue et de la communication un moyen d'impulsion et d'appropriation de la mise en œuvre des politiques de développement, le gouvernement a décidé d'organiser des assises nationales sur ledit projet de pôle.
L'objectif est de déterminer de manière participative les actions à mener dans ce pôle de croissance. Le défi consistera à élargir les pôles de croissance dans les secteurs clés qui offrent un potentiel pour l'exportation et contribueront à accroître les recettes dans les zones rurales.
Identifié par les partenaires au développement du pays, comme un secteur-clé de la réalisation de la SCADD, le secteur minier burkinabè connait un boom sans précédent depuis 2003 et le pays compte aujourd'hui, avec l'Afrique du Sud, le Ghana et le Mali, parmi les pays africains riches en ressources minières.
Avec actuellement onze mines en exploitation industrielle, dont neuf d'or, une de zinc et une de manganèse, le pays regorge d'un sous-sol riche et prometteur.
TT/od/APA