D'ici 20 ans, la faim et la malnutrition seront éradiquées en Afrique Subsaharienne, selon le CILSS. Sous le leadership politique de la CEDEAO et de l'UEMOA, la coordination technique du CILSS s'affaire pour le succès de ce défi majeur dans 17 pays Africains.
Pour y parvenir, « les organisations paysannes, de la société civile, du secteur privé et leurs plateformes sont parties prenantes ». Elles sont exclusivement interpellées pour jouer leur rôle, par le secrétaire exécutif du CILSS, Djimet ADOUM à la rencontre de Ouagadougou sous le regard du ministre Burkinabè en charge de l'agriculture, Mahama ZOUNGRANA.
Au cours de cet atelier de Ouagadougou, les participants examineront et valideront les documents produits tout en définissant les rôles et les responsabilités des organisation paysannes, de la société civile et du secteur privé dans la mise en œuvre de l'Alliance.
Les avancées dans ce sens sont déjà enregistrées. « Je suis ravis de porter à votre connaissance que des dialogues inclusifs ont été lancés au Burkina, en Côte d'Ivoire, au Mali et au Togo », s'en réjouit le secrétaire ADOUM.
Le démarrage concret du projet est imminent d'autant plus que le ministre Burkinabè de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, Mahama ZOUNGRANA rassure :« d'ici à la fin de l'année, le projet sera opérationnalisé ».
Dramane GUENE