Tourisme au Burkina Faso : Révision des textes réglementaires et législatifs

| 09.02.2014
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Tourisme au Burkina Faso : Révision des textes réglementaires et législatifs
© DR / Autre Presse
Tourisme au Burkina Faso : Révision des textes réglementaires et législatifs
Le ministère de la Culture et du Tourisme a organisé, le jeudi 6 février 2014 à Ouagadougou, un atelier de validation des nouveaux textes législatifs et réglementaires sur le tourisme au Burkina Faso. La relecture permet au département de prendre en compte toutes les réalités nouvelles, afin d'être au diapason des normes et standards internationaux.

« L'actuel cadre législatif et réglementaire du tourisme burkinabè, constitué de deux lois, quatre décrets et cinq arrêtés, est vieux de plus de deux décennies et a révélé dans son application quelques imperfections ». C'est le constat fait par le ministre de la Culture et du tourisme, Baba Hama, lors de l'ouverture d'un atelier de validation des textes législatifs et réglementaire du secteur touristique au Burkina Faso. Selon le ministre, cette relecture va permettre de prendre en compte les différentes mutations que connaît le secteur du tourisme. Aussi, a-t-il poursuivi, dans le cadre du renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles du secteur, le Plan d'action de la politique nationale du tourisme s'est donné pour objectif « d'améliorer le dispositif institutionnel et juridique du secteur, en vue d'assurer une bonne régulation ». « Au niveau professionnel, le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication ont favorisé la naissance et le développement de nouveaux types d'acteurs et d'activités touristiques dont les statuts ne sont pas toujours régis par la réglementation en vigueur dans notre pays », a relevé Baba Hama. Pour ce qui est de l'institutionnel, il a indiqué que l'administration nationale du tourisme s'est renforcée, à travers la création et l'autonomisation de nouvelles directions dans le but de lui permettre de remplir convenablement, les missions qui lui sont assignées. « Dans le cadre de l'intégration, notre pays est membre d'organisations économiques supranationales, telles que la CEDEAO et l'UEMOA dont l'objectif premier est d'œuvrer à la liberté d'entreprendre et de circuler à travers l'harmonisation des différentes législations nationales. Ces institutions édictent des règles qui touchent le secteur du tourisme », a précisé le premier responsable du département en charge du tourisme. C'est pourquoi, il a estimé qu'un cadre législatif attractif serait un des moyens les plus efficaces pour attirer des investisseurs et des capitaux. Dans la même optique, la relecture vise à alléger les procédures et la sécurisation des investissements.

Pour ce qui est des textes qui ont été soumis à examen, il s'agit d'une part, d'un avant -projet de loi relatif au développement touristique, d'un décret portant réglementation de la construction, de la transformation, de l'aménagement, du classement et de l'exploitation des établissements touristiques d'hébergement. D'autre part, il s'agit du décret portant fixation des conditions d'exploitation des restaurants de tourisme et établissements touristiques et de loisirs, celui portant sur la règlementation du contrôle des activités touristiques ainsi que celui relatif à la définition et normes de classement des établissements touristiques d'hébergement, des restaurants de tourisme et des établissements touristiques et de loisirs. A ceux-ci, s'ajoute le décret portant règlement du contrôle des activités touristiques. « Faites alors en sorte qu'au sortir de cet atelier, nous ayons un cadre réglementaire plus attractif à même de renforcer la compétitivité du tourisme burkinabè et de lui permettre de jouer pleinement sa partition dans l'atteinte des objectifs de développement fixés par la SCADD », a lancé le ministre, Hama, Baba à l'endroit des participants.

Joseph HARO

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