« Les médias Africains peuvent contribuer fortement à l'enracinement de la démocratie en Afrique » car selon lui, ils constituent l'interface entre les pouvoirs publics et les populations, par l'information.
« Les professionnels de la communication doivent non seulement apporter l'information(...), expliquer la réalité, faire comprendre les faits et sortir le citoyen de l'ignorance qui entrave des discussions pouvant compromettre la paix sociale » a-t-il expliqué.
Soutenant le conférencier, l'enseignant en sciences et techniques de l'information et de la communication, le Dr Seydou Dramé a indiqué que « si la communication ne peut pas résoudre tous les problèmes, aucun problème ne peut-être résolu sans la communication ».
Selon, M. Dramé il y a deux « activités principales » dans un média « les activités d'informations qui sont animées par les journalistes, dont la mission est d'aller rechercher, collecter, sélectionner et diffuser l'information ».
« Nous avons également les activités de communication qui permettent à ceux qui sont chargés de la gestion de la communication, par exemple, la communication institutionnelle d'élaborer des outils qui permettent l'encrage de la démocratie dans nos sociétés traditionnelles »a-t-il ajouté.
Les journalistes selon lui, ne sont pas responsables des conflits mais ne font que rendre compte des faits.
« Le journaliste est là pour constater les faits, ce sont les yeux et les oreilles de la population. Et cela dépend également du contexte. Si l'environnement est pacifique, les journalistes vont contribuer à pacifier l'information et vice-versa » a précisé le Docteur.
De ce fait le conférencier a invité les journalistes à assurer leur responsabilité qui consiste « à dire des vérités vraies, des vérités positives et non pas des vérités négatives » qui peuvent entraver la paix sociale.
Les UACO, initiées en 2004 comme une manifestation annuelle avant de devenir une biennale en 2011, se veulent un cadre d'échanges et de partage d'expériences entre chercheurs, experts, professionnels des médias et étudiants.
Plus de 500 participants du secteur des médias, de la communication, de la recherche, chercheurs, universitaires, et des instituts de formation de pays d'Afrique, d'Europe et d'ailleurs prennent à cette rencontre biennale.
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