Un budget de 35 milliards de F.CFA est nécessaire pour le passage de l'analogique au numérique à la Télévision du Burkina. Avec l'avènement de la mondialisation, la TNT se présente « comme une question de vie ou de mort pour la RTB » signale le communicateur, Philippe KAHOUN. Cet impératif impose à toutes les chaines de télévision de diffuser intégralement en numérique avant le « 17 juin 2015 à 1 heure » sous peine de disparition, a précisé l'ingénieur KAHOUN.
Cette disparition est écartée par le ministre de la Communication, Alain Edourd TRAORE :« nous comptons être dans le numérique au plus tard fin avril 2015 ».
Cette TNT, une fois adoptée permettra à toutes les chaines publiques et privées de « diffuser et recevoir à travers une seule fréquence avec la qualité des images et du son » a-t-il poursuivi.
Une société de télédiffusion (la Société Burkinabè de Télédiffusion SBT) a été créée avec pour mission principale la diffusion des programmes conçus par les chaines. A cet égard, la TNT présente beaucoup d'enjeux pour la RTB.« La gestion des centres d'émetteur, des équipements et le salaires des agents y travaillant » ne seront plus à la charge de la RTB s'en réjouit le communicateur.
Pour y parvenir, la RTB doit actualiser les acquis de son personnel en le formant. Elle doit aussi miser sur les RTB2 région pour la production des programmes de proximité. Mais avant tout cela, les 35 milliards doivent être débloqués dans de meilleurs délai afin d'éviter le coup de l'épée de Damoclès d'ici à 16 mois.
Dramane GUENE