Les rideaux sont tombés sur le FESPHO à l'Institut Français de Ouagadougou le 26 février dernier mais les expositions se poursuivent jusqu'à l'après-midi du 27 février.
Les trois photographes distingués sont passés avec brio entre les mailles du jury de Paul DJIBILA qui a délibéré selon les critères de « la composition et du cadrage, de l'originalité, du tirage de la photo et de son éclairage ». La fête s'est bien terminée mais effleure des réalités du métier sous nos tropiques.
Ainsi pour le délégué général du FESPHO, Moussa SAWADOGO, « le problème essentiel qui est revenu lors des débats est celui de la formation en cadrage, en lumière et en informatique des photographes ». Beaucoup de photographes reporters ou de paparazzi sont des autodidactes « n'ayant pas beaucoup de notions sur la profession » a-t-il poursuivi. La formation donc s'avère inéluctable pour la promotion du métier de photographes dans un monde dominé par les TIC.
Dramane GUENE