Célébrée au Burkina Faso, la Journée mondiale de la liberté de la presse est un moment fort pour les hommes et les femmes de médias. Un moment pour faire une introspection sur le métier de journalisme et une interpellation sur les règles d'éthique et de déontologie de la profession.
Cette activité pilotée par le [Centre national de Presse Norbert ZONGO (CNP/NZ) est marquée par la déclaration du 3 mai 2014. Le président du comité de pilotage du CNP/NZ, Justin COULIBALY, dans son discours a mentionné le rôle important que jouent les médias dans la création d'une sphère publique incluant les citoyens au processus de bonne gouvernance et de développement durable.
Le rôle essentiel des médias requiert une sécurité des journalistes dans l'exercice de leur fonction, à savoir informer et former. A cet effet, Justin COULIBALY a affirmé que la sécurité des journalistes est fondamentale si l'on veut que ces fonctions soient assurées à bon escient. On en veut pour preuve l'assassinat de 65 journalistes dans le monde pour l'année 2013, selon l'[UNESCO.
Pour lui, « La sécurité des journalistes dans une société reflète la solidité de l'état de droit, élément vital pour tout gouvernement chargé de promouvoir le développement ».
Un panel sur le thème : « Rôle des médias dans les situations d'effervescence politique : cas du Burkina Faso » a retenu l'attention des journalistes.
Trois panélistes ont invité les hommes de médias à plus de professionnalisme quelle que soit la situation qui prévaut, sous la modération de Jean-Baptiste ILBOUDO, Président de l'Observatoire Burkinabè des Médias (OBM). Il s'agit du Prof. Mahamade SAWADOGO du Manifeste des Intellectuels, de Touwendinda ZONGO, Directeur de publication de Mutationset de TIONO du [Conseil Supérieur de la Communication (CSC).
Les panélistes ont ensuite demandé aux journalistes de privilégier l'intérêt général au détriment de l'intérêt individuel par un « engagement voulu et conscient pour le progrès social ».
Enfin, ils attendent des journalistes une responsabilité sociale et la sérénité. Ce d'autant plus que le journaliste contribue à forger le jugement du public.
Précisons que la Journée mondiale de la liberté de la presse est instituée le 03 mai 1991 à l'issue de la conférence de Windhoek en Namibie, afin de permettre de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d'évaluer la liberté de la presse à travers le monde et de défendre l'indépendance des médias.
Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH