La rencontre sur le thème « Bâtir une plateforme intégrée pour une meilleure régulation de notre espace médiatique commun », organisée par le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso, est la deuxième du genre.

Durant 48 heures (4 et 5 mars), les représentants des instances de régulation de la communication de ladite zone devront adopter les statuts et le règlement intérieur de la plateforme et se répartir les tâches.

Ils vont également examiner un projet de mise en place d'un observatoire ouest-africain de l'audiovisuel et faire le point de l'évolution de la transition numérique.

Selon la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso, Béatrice Damiba, la création de cette plateforme se justifie par la volonté des pays membres d'œuvrer à la promotion du secteur audiovisuel ouest-africain dans l'optique de lui faire prendre une part importante dans le flux des programmes mondiaux.

Elle a indiqué que la plateforme ambitionne aussi de mutualiser les compétences afin de relever les défis d'ordre technologique, culturel, sociologique, politique et économique du secteur de l'audiovisuel ouest-africain.

Pour sa part, le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de la Côte d'Ivoire, Ibrahim Sy Savané, secrétaire exécutif de la plateforme, a indiqué que le jumelage des techniques de diffusion et de régulation est une aubaine pour les pays de l'UEMOA de mettre en commun leurs expériences.

« C'est une opportunité pour notre organisation sous-régionale, car nos problèmes, même s'ils sont diversifiés, sont en majeure partie les mêmes », a-t-il laissé entendre.

La plateforme des régulateurs des médias de l'UEMOA et de la Guinée a été adoptée en décembre 2013 à Niamey en marge des travaux de la 7e conférence des instances de régulation de la communication d'Afrique, rappelle-t-on.

ALK/od/APA