En tout 16 radios (9 associatives, 5 commerciales et 2 confessionnelles) ont apposé leurs signatures au bas de la convention d'exploitation des fréquences attribuées par le CSC, l'instance de régulation de la communication au Burkina Faso.
Ces nouvelles radios vont émettre dans le Bam (Radio Bam), à Ouagadougou (Hit radio, Wat FM, Radio islamique à Ouagadougou), dans le Boulgou (LPC à Tenkodogo, Bitou FM à Bitou). On aura également la Radio Tampani FM à Léo, Radio Argoutar à Dissin (Noumbiel), Radio Nobiel à Gaoua, La voix du Sahel à Gorom Gorom, Dauphin FM à Koupéla, Radio développement solidaire durable à Nadiagou (Pama) et Radio Sirebai à Niagoloko. Il faut ajouter à la liste Waossa FM à Yaba (Nayala), La voix du centre sud à Nobéré (Zoundwéogo), la radio Viim Koega à Koudougou.
Béatrice Damiba a rappelé aux promoteurs qu'on n'ouvre pas une radio ou une télévision comme on ouvre une boutique de quartier. « Non seulement il y a des charges, mais aussi et surtout des responsabilités sociales liées au métier d'informer dont la recherche de la vérité, le respect de la vie privée, la tolérance, l'équilibre des opinions », avertit-elle. Par ailleurs elle a saisi l'occasion de la signature de convention pour interpeller les promoteurs sur leurs obligations aussi bien administratives que financières contenues dans les cahiers de charges et les arrêtés d'autorisation et pour insister sur la nécessité de respecter le pluralisme afin d'éviter que les medias ne soient la cause d'éventuels troubles à la paix sociale.
Jean de Dieu Somda, représentant des promoteurs des médias, s'est réjoui de la confiance que le CSC place en eux. Il s'est engagé en son nom propre et aux noms des tous les promoteurs à respecter les dispositions légales et réglementaires. Il est par ailleurs revenu longuement sur les dispositions d'accompagnement qu'il attend du CSC : besoins de formation des journalistes et des techniciens qui est pour lui un défi constant, et aussi sur la transition de l'analogique vers le numérique. Par rapport à l'octroi des autorisations d'exploitation de fréquences pour les cinq télévisions qui étaient prévues, le CSC dis ne pas être encore prêt, et cela s'explique par l'avènement de la télévision numérique terrestre (TNT) qui est prévu pour 2015.
