L'idée de faire du Burkina Faso, une plaque tournante du transport aérien en Afrique s'explique par son « rôle très important en Afrique » et de sa « bonne situation géographique », a expliqué Abdalla Mohamed Gobash.
Les deux compagnies aériennes émiraties (Etihad et Emirates) travaillent d'arrache pied, selon M. Gobash, pour faciliter la liaison avec les pays du continent et une desserte à partir de la Guinée Conakry va débuter la semaine prochaine.
Le président du Faso Blaise Compaoré, a-t-il soutenu, a assuré qu'il existe un cadre juridique légal pour la protection des investisseurs et des investissements, notamment le Conseil présidentiel pour l'investissement.
Abdalla Mohamed Gobash a indiqué que des investisseurs de son pays séjourneront au Burkina Faso afin d'explorer les différentes opportunités d'affaires.
Pays enclavé situé au cœur de l'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso (274 300 km2, 17 millions d'habitants) s'est illustré ces dernières années à travers des médiations dans la sous région (Togo, Côte d'Ivoire, Mali, Guinée Conakry).
Ses relations diplomatiques avec les Emirats Arabes-Unis remontent aux années 70 marquées par une visite en 1996 du président Compaoré.
Les Emirats Arabes Unis interviennent au Burkina Faso dans des programmes de développement à travers le Fonds d'Abu Dhabi pour le Développement.
Ils ont également assisté le pays lors de catastrophes naturelles ou d'événements spécifiques.
Dubaï (la plus grande ville), véritable plaque tournante du commerce international, s'est ouvert depuis quelques temps aux opérateurs économiques burkinabè.
LO- ABA/TAA