Ils étaient des centaines de jeunes, tous diplômes confondus, à prendre d'assaut de bonne-heure les locaux du Service National pour le Développement (SND) pour se faire recruter et servir volontairement la nation. Selon la loi, les candidats doivent être âgés de 18 à 30 ans.

Deux mille personnes seront recrutées dans les centres de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso et ce recrutement entre en droite ligne sous la demande du MESS, du MENA, du MATS. Mais suivant les capacités financières du SND, les demandes de ces ministères ne seront pas comblées.

« Le MENA, a demander 1200, le MESS 2000. Mais c'est en fonction de nos capacités financières que nous recrutons si non le besoin exprimé est au-delà de nos attentes » confie le directeur de la formation et de la production du SND, Daouda KONE.

Les candidats sont alignés en fonction du choix des régions et de la possession du diplôme. Pour offrir une égalité de chance aux candidats, un tirage au sort a été mis en place.

Si un candidat tire le « OUI » il remet sa demande et rempli une fiche d'informations complémentaires. Si c'est le « NON », le candidat peut reprendre le rang, pour tenter sa chance de nouveau. « Je suis venu ici à 6 heures du matin. Je suis à mon 3è tirage et c'est toujours le « NON ». Je vais reprendre le rang pour une 4è fois et tenter toujours ma chance » a déclaré Salif NANA.

Chaque année, le SND a trois volets de recrutement : les volontaires pour l'Administration centrale et pour l'enseignement, les jeunes ruraux (600 jeunes) ou déscolarisés très tôt pour la formation en maçonnerie et autres, les jeunes fonctionnaires qui débutent le travail.

Pour le Directeur Général du SND, colonel Amado DABRE « il faut de la sensibilisation pour que les gens apprennent le sens même du SND. Nous sommes entrain de faire une offensive pour sensibiliser au mieux le public cible. »

Adama OUEDRAOGO