Ses objectifs sont entre autres de favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, de permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, de contribuer à l’essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation.
Le festival a été créé en 1969 à Ouagadougou à l’initiative d’un groupe de cinéphiles, dont notamment François Bassolet, Claude Prieux (directeur du Centre culturel Franco-Voltaïque) et Alimata Salembéré qui en a été la première présidente en 1969 et 1970.
Le Fespaco nous rappelle que le Burkina et les autres pays africains sont riches de leurs artistes. Ils le sont également de leurs entrepreneurs culturels sans qui la création artistique ne saurait trouver son plein écho et ne serait probablement ni aussi dynamique, ni une telle source de croissance, d’emplois, d’innovation, d’attractivité et de rayonnement pour notre continent.
Le Fespaco nous rappelle également que la culture est un vecteur d’émancipation et de liberté, un vecteur d’innovations technologique, sociale et entrepreneuriale, un puissant et réel levier de développement économique.
C’est pourquoi, soutenir et développer les initiatives culturelles et la création artistique constituent des exigences, parce qu’elles contribuent à l’émancipation des citoyens et à dynamiser leur potentiel créatif, leur capacité à se projeter collectivement et qu’elles renforcent ainsi le lien social.
Le Burkina doit donc se réjouir du fait que le Fespaco soit devenu une véritable vitrine de la diversité culturelle et artistique qui ne cessent de l’enrichir sans relâche, grâce, notamment, à une grande ouverture aux cultures nationales, africaines et universelles. Aussi, comme à l’accoutumée, le Fespaco 2017 devra être à l’image du Burkina Faso: riche, ouvert, éclectique et chargé en belles émotions. Et cela autour des valeurs qui rassemblent, et d’inventions artistiques qui séduisent bien au-delà des différences.
Bon et heureux Fespaco 2017, dans la paix, la fraternité et la tolérance. Vive la culture, vive le Fespaco.
Les Echos du Faso