Face aux attaques répétées des boutiques dans la cité de Santa, les commerçants ont décidé d'organiser à leur manière, une auto-défense à travers la surveillance de jour comme de nuit de leur commerce.
C'est le cas de Karim Soré, propriétaire d'un lieu de commerce au secteur 1 sur la Nationale N°1. Face aux cambriolages fréquents dont il était victime, il a fait appel à ses parents pour veiller sur les lieux. Cette stratégie a été payante, puisque dans la nuit du 14 au 15 novembre 2013, des bandits venus pour cambrioler la boutique ont été accueillis par un coup de feu qui a touché l'un d'entre eux à la jambe. En effet, après avoir fait un trou sur le toit du bâtiment, le premier délinquant a voulu descendre pour se servir. C'est ainsi qu'il recevra une décharge de fusil à bout portant du boutiquier en embuscade. Quant à ses acolytes, ils se sont fondus aussitôt dans la nature. Blessé, le délinquant a été remis à la police qui l'a transféré au Centre hospitalier régional de Banfora pour y recevoir des soins avant d'être conduit à la Maison d'arrêt. Depuis, l'exploit du boutiquier et de ses parents alimente les conversations à Niangoloko et conforte ainsi plus d'un que les Forces de sécurité malgré, leur bonne volonté, ne peuvent pas garantir à 100% la sécurité des biens et des personnes. Elles ont besoin de temps à autre, de coups de pouce du genre de Karim Soré.
Dahourou KAM
(Correspondant à Niangoloko)