Le bon comportement de chacun en matière de circulation de la route, assure la sécurité de tous. C'est la raison pour laquelle l'Association burkinabè pour la prévention des accidents de la circulation (ABPAC) a décidé d'apporter sa part de contribution au changement d'attitudes face à l'incivisme en matière de circulation routière. Elle a donné le top de départ de ses activités, samedi 16 novembre 2013 à Bobo-Dioulasso. Il s'agira pour elle, de mener des activités de sensibilisation pour le respect du code de la route au profit de la population en général, et de la jeunesse en particulier. A cette occasion, 10 box et une trentaine de panneaux de signalisation d'un coût total 3 500 000 de F CFA ont été remis à la police nationale et à la commune de Bobo-Dioulasso. En marge du lancement des activités, une collecte de sang a été organisée. A entendre le président de l'ABPAC, Adama Zonon, c'est au regard des conséquences des accidents constatés dans les artères de la cité de Sya et sur les routes nationales à travers les médias qu'est née l'idée de la création de l'Association afin de sauver des vies humaines. Aussi dit-il, l'ABPAC a pour objectif de contribuer à cultiver le civisme, le respect du code de la route et d'en faire prendre conscience à la jeunesse. Pour le représentant du directeur régional de la santé des Hauts-Bassins, Alain Hien, « à quoi serviront les box, les panneaux de signalisation, les feux tricolores, si les usagers de la route ne les respectent pas ? » C'est pourquoi il souhaite que les mentalités changent, car a-t-il estimé, « rien ne peut se construire si les bras valides sont rendus invalides ». Pour lui, les missions de l'ABPAC sont nobles et ont besoin d'être soutenues. De même, Sidiki Boubacar Traoré, le représentant du maire de Bobo-Dioulasso, a soutenu que la sécurité routière ne doit pas être une préoccupation de l'Etat seul. Et d'ajouter que le Conseil municipal est disposé à accompagner l'ABPAC.

Boubié Gérard BAYALA