Imprimer cette page

Lutte contre l’insécurité à Ouagadougou : La Police municipale fait le bilan de ses actions

| 21.08.2013
Réagir
Le DG de la Police municipale, Clément Ouango, (d.)
© DR / Autre Presse
Le DG de la Police municipale, Clément Ouango, (d.)
Pour réduire l'insécurité dans la commune de Ouagadougou, un Programme conjoint de renforcement de la sécurité urbaine (PCRSU) a été mis au sein de la Police municipale de la capitale burkinabè. Après trois années de fonctionnement dudit programme, un atelier a été tenu du 13 au 14 août 2013 en vue d'évaluer les actions menées jusque-là.

 

Depuis 2010, la commune de Ouagadougou en partenariat avec le PNUD et l'ONU-HABITAT, a mis en place le Programme conjoint de renforcement de la sécurité urbaine (PCRSU) dans la capitale burkinabè qui a permis à la Police municipale de Ouagadougou de renforcer ses capacités «à travers la création de structures nouvelles ou la dotation en moyens matériels et logistiques». Ainsi, au titre des nouvelles structures, on peut citer le Service des volontaires communaux pour la sécurité routière (VCSR), l'Unité femme et mineurs de la Police municipale (UFM) et l'Observatoire de sécurité de la commune de Ouagadougou (OSCO).

Dans le but de mesurer la pertinence de l'apport de ces unités aux missions de la Police municipale, des études d'évaluation menées par des consultants ont démontré l'importance de l'action des unités suscitées. A en croire son coordonnateur, Clément Ouango, le PCRSU ayant pour objectif principal de réduire de façon considérable l'insécurité publique dans la ville de Ouagadougou, il est nécessaire de renforcer les capacités intellectuelles et organisationnelles des acteurs de lutte contre l'insécurité. Au cours donc de l'atelier tenu au siège de la Régie autonome de gestion des équipements marchands (RAGEM) à Ouagadougou, quatre rapports sur l'Observatoire de sécurité de la commune de Ouagadougou, les services des volontaires communaux pour la sécurité routière, l'Unité femme et mineurs et le poste de commandement radio et des unités mobiles de la police ont été présentés.

De l'avis des consultants, les moyens mis à la disposition de la Police municipale ont pu lui permettre d'accroître son champ d'actions en effectuant des patrouilles dans les zones sensibles, de faire des interventions ciblées, de mieux répondre aux besoins des populations et de promouvoir une culture de prévention de l'insécurité, en étant plus proche des citoyens et en les associant à la lutte à travers de larges campagnes de sensibilisation.

Toutefois, il ressort des résultats des évaluations que la plupart de ces unités de police fonctionnent difficilement et que les sorties sur le terrain étaient quasi inexistantes. Pour parer à ces difficultés, les experts de l'étude d'évaluation ont souligné le bien-fondé de doter la Police municipale en moyens matériels et techniques pour «améliorer son efficacité et sa mobilité». A l'issue de la rencontre, les participants ont fait des recommandations sur le fond et la forme des documents présentés. Les corrections seront apportées aux différents rapports présentés afin qu'ils soient définitivement adoptés.

Adama Ouédraogo Damiss

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité