Il existe bel et bien des zones criminogènes dans la ville de Ouagadougou que les spécialistes de la sécurité ont pu identifier. Une identification qui facilitera la tâche des équipes d'intervention. Ainsi, à titre d'exemple, les zones dites « rouges » sont les suivantes :
- Le cimetière de Toeybin, derrière Ouaga-inter (arrondissement n°5, secteur n°24) ;
- Le site de l'ASECNA (secteur 5 dans l'arrondissement 1) ;
- Le cimetière de Dag-noen (arrondissement 5, secteur 23) ;
- Le pont reliant Rimkièta à Tampouy et le côté sud de l'Ecole Rimkiéta (arrondissement 3, secteur 14) ;
- Le pont de Cissin (arrondissement 6, secteur 25) ;
- La Zone d'activités commerciales et administratives (ZACA) dans l'arrondissement 1, secteur 4 ;
- Le marché du Théâtre populaire et alentours (arrondissement 1, secteur 5) ;
- Le jardin potager du canal de Ouaga 2000 et alentours du palais omnisport de Ouaga 2000 (arrondissement 12, secteur 53) ;
- Le cimétière de Toudoubwéogo et alentours de l'Hôtel Silmandé (arrondissement 4 ; secteur 20) ;
- L'espace vert, la gare de Tampouy, le long des rails, le CMA Paul VI (arrondissement 3, secteur 13) ;
- Le stade du 4-Août et alentours (arrondissement 2, secteur 7) ;
- Les alentours du camp militaire 11-72, le cimetière et la réserve du château d'eau de Karpala (arrondissement 11, secteur 51) ;
- La route de Komsilga, quartier Nagrin (arrondissement 7, secteur 30 et 31) ;
- Le côté ouest du Musée national (arrondissement 5, secteur 22) ;
- Le cimetière de Tabtenga (arrondissement 10, secteur 45) ;
- Le Rond-point des Nations Unies (arrondissement 2, secteur 10).
Dans toutes ces zones citées, les activités criminelles peuvent se résumer au racolage, aux vols d'engins, aux agressions physiques, aux abattages clandestins d'animaux, à la consommation de stupéfiants, au vol à l'arraché, aux agressions sexuelles, aux attaques à mains armées, aux jeux de hasard et aux agressions à mains armées.
Pour freiner la criminalité dans la ville de Ouagadougou, les spécialiste des questions sécuritaires ont fait des recommandations. Ce sont l'intensification de l'éclairage public dans la ville de Ouagadougou surtout dans les zones obscures ; la multiplication des patrouilles de contrôle et de dissuasion dans les zones dites criminogènes à des heures tardives et au besoin réprimer les occupants ; l'interdiction de dépôt d'ordures dans les cimetières afin de promouvoir leur assainissement ; la poursuite de la construction des clôtures des cimetières et, enfin, la sensibilisation des populations via les médias à éviter ces zones aux heures tardives. Des recommandations qui, si elles sont mises en œuvre, permettront de mettre hors d'état de nuire ces délinquants qui troublent le sommeil et la quiétude des citoyens.
Direction de la communication et de la presse ministérielle
Source : MATS