Les braquages sont monnaie courante, ces derniers temps, au Burkina Faso. Il ne se passe pas deux jours, sans qu'un cas de « coupeurs de routes » ne soit signalé sur tel ou tel axe.
Des centaines de passagers perdent des devises et autres objets de valeur dans de pareilles circonstances. Quelle solution pour bouter, définitivement, ce fléau ? Comment vivent-elles le phénomène, les sociétés de transport en commun ? Il convient ici de saluer, toutefois, la volonté de certaines compagnies qui ont paraphé un partenariat avec les forces de sécurité, afin d'obtenir des escortes spéciales des passagers sous leur responsabilité. Evidement, cette initiative n'est pas à cent pour cent dissuasive pour les bandits, mais elle constitue au moins, une alternative salutaire et participe dans une large mesure, à sécuriser les voyageurs à bord. Les sociétés qui ne sont pas encore à ce stade, peuvent bien emboiter le pas pour la protection des voyageurs et de leurs biens.
Wanlé Gérard COULIBALY
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.