Arrivés sur les lieux, les malfrats ont menacé la pompiste avec une arme à feu. Selon l'infortuné, ils lui ont surtout conseillé de ne pas crier si elle tient à sa vie. Puis, les bandits sont rentrés dans le magasin et y ressortis avec une somme estimée à trois cent cinquante mille (350 000) F CFA. Ce énième vol spectaculaire montre à tel point l'insécurité prend de plus en plus d'ampleur dans la capitale burkinabè. Les braquages sont maintenant légion.
En plus des commerces, La moto de la mort, comme l'on nomme avec prémonition la 135, est très convoitée par les bandits qui n'hésitent pas à tirer sur le propriétaire en cas de résistance. Cet engin dont le coût dépasse les un million deux cent mille Francs Cfa (1 200 000 F CFA) a déjà été la cause des ennuis de plusieurs usagers.
Certains en sont morts ; d'autres toujours traumatisés. Dans la nuit du 20 au 21 juin, dans le même Pissy non loin du Complexe Scolaire Sainte Famille, une tentative de vol de la 135 d'un citoyen a failli lui coûter la vie. La victime a su renverser la situation en sa faveur. Elle a simplement eu la chance ! L'un des malfrats a même perdu la vie au cours de l'attaque. Face à ces réalités quotidiennes dans la ville de Ouagadougou, il sied une meilleure collaboration entre les forces de sécurité et la population pour endiguer le phénomène de la sécurité.
Christiane NANEMA
monfaso