Grogne dans les maisons d’arrêt et de correction : Le mouvement continue

| 10.10.2013
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Grogne dans les maisons d’arrêt et de correction  : Le mouvement continue
© DR / Autre Presse
Grogne dans les maisons d’arrêt et de correction : Le mouvement continue
Depuis le 2 octobre 2013, les agents de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) observent un mouvement de colère suite à la non-satisfaction de leur plateforme revendicative. Cinq jours après, nous avons effectué un tour à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), dans la matinée du 6 octobre, pour nous enquérir de l'état des lieux. Ce mouvement continuait, même si les agents ont quelque peu lâché du lest au niveau d'un certain nombre de services.

Qu'en est-il de la grogne des agents de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) entamée le 2 octobre 2013 ? Y a-t-il des démarches en cours pour résoudre le problème ? Quelle est la situation à l'heure actuelle ? Ce sont, entre autres, les raisons qui nous ont conduits à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), dans la matinée du 6 octobre. A notre arrivée, tout semblait normal. Selon le secrétaire général par intérim du Syndicat national des agents de la GSP, l'assistant Hermann Zomnayé Bayala, que nous avons trouvé sur place, le mouvement continue même si les agents ont décidé de lâcher du lest en ce qui concerne leurs tâches. « Même si nous revendiquons un certain nombre de choses, nous ne pouvons pas trop punir les détenus par rapport à leurs droits. Après concertation, nous avons décidé de leur permettre (NDLR : en parlant des détenus) de voir leurs parents ce week-end, ce qui a été fait le samedi et le dimanche », a fait savoir l'assistant Hermann Bayala.

Des échanges en cours

Toutefois, les agents maintiennent le blocus sur les escortes. Par conséquent, ils ne reçoivent pas les nouveaux déférés. Quid des pourparlers avec les autorités ? Sur ce point, le SG par intérim a confié qu'ils ont à maintes reprises rencontré leur ministre de tutelle (ministre de la Justice) ainsi que celui de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale. « En tout cas, nous avons échangé avec eux et on est là-dessus », a-t-il dit. A la question de savoir si ces échanges sont prometteurs, il a lancé : « Il faut que cela aboutisse. Ils nous ont demandé un temps pour réfléchir et nous réfléchissons également. Je pense que le gouvernement fera tout son possible pour que quelque chose soit faite ».

Lorsque nous quittions les lieux, aux environs de 9h30mn, des proches de détenus s'apprêtaient à rendre visite à ces derniers.

Colette DRABO

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