Braquages de stations-service dans la ville de Ouagadougou. Cela était devenu presqu’une monnaie courante dans la ville de Ouagadougou, depuis le mois de janvier 2014. Depuis lors, la police, appuyée par la Brigade anti-criminalité, a entrepris des recherches qui ont permis de mettre la main sur 5 membres de deux réseaux qui braquaient les stations-services. Il s’agit de la bande de Souleymane Ouédraogo alias Souley, composée de Emile Séré et de Boubacar Zongo. C’est pris en flagrant délit de braquage de la station Total sur la route de Kossodo que le cerveau de groupe sera interpellé, chose qui va conduire à l’interpellation de ses deux autres acolytes. Ces derniers ont reconnu avoir eu à braquer quatre (4) stations (Petrofa-Pissy, Total route Kongoussi, Royal service-Yamtenga et Total route de Kaya). Quant à la bande de Maïga Abdoul Aziz, elle est composée de Kankélétigui Moussa Traoré et a totalisé 13 braquages de stations-services, dans la ville de Ouagadougou (pompe d’essence Tomate, Oryx-Paspanga, Otam-Camp Sangoulé Lamizana, Shell Ecole nationale de police, Shell 1200 Logements, Total Ouaga 2000, Total Cité AN II Av. Bassawarga, Total Mogho Naba, Oil Libya ZAD, Petrofa Kalgondin, Petrofa Pissy , Petrofa Tampuy et Petrofa Cissin). D’autres présumés sont en fuite et sont recherchés par la police.
Les deux ont presque le même mode opératoire. En effet, postés à proximité de la station ciblée, ils observent jusqu’au moment propice, avant de faire irruption à la pompe, braquent les pompistes et les dépouillent de leurs recettes. Ils avaient en leur possession, 4 vélomoteurs, un cyclomoteur, 3 fusils de chasse, 3 pistolets : un automatique, un de fabrication artisanale et un autre de marque Tizer, 3 munitions et un couteau suisse.
Après la déclaration liminaire donnée par le commissaire central, Jean Alexandre Darga, une des victimes a tenu à exprimer son souhait. Un jeune homme portant un bandage au bras droit et pour cause, une blessure qu’il a eue en engageant une lutte avec les délinquants lors de leur passage à la station de Cissin. Celui-ci a demandé clairement l’élimination physique de ces derniers.
Pour le commandant de la brigade anti-criminalité, Patrice Yéyé, cette situation était devenue à un moment donné, une psychose pour lui et ses hommes, mais ils sont parvenus à mettre ces délinquants hors d’état de nuire.
Et comme la répétition est pédagogique, la police invite l’ensemble de la population à plus de collaboration, en appelant aux 10 10, le 17 ou le 16.
G. Lévi Constantin KONFE
Aujourd'hui au Faso