Faisant la genèse des faits, le commissaire central adjoint de la police de Bobo, Zakaria Sanou, a fait savoir ceci: «Nous avions été, en son temps, informés de la découverte macabre. Sur les lieux, les différents indices nous laissaient certains que le meurtrier ne pouvait être que S. K., qui travaille dans l'orpaillage artisanal. Nous avons laissé notre contact, tout en ouvrant les enquêtes. Selon sa déclaration ressortie lors de l'interrogatoire, S.K a emballé la tête et aller retrouver refuge dans la famille d'un de ses amis où ils avaient l'habitude de dormir quand ils revenaient de Diosso, le site d'or où ils évoluent». C'est à la suite de l'ouverture de l'enquête, avec l'implication et la collaboration de la population que S.K sera arrêté, et son logeur de se rende compte de l'étrange coli qui était sous son toit. Les habitants dudit secteur ont fait immédiatement appel à la gendarmerie qui est venue le chercher et pour le confier à la police qui était déjà sur le dossier, sous la direction de Mmele procureur du Faso.

Au commissariat, selon le commissaire Sanou, l'intéressé a reconnu les faits avant d'ajouter que c'est son marabout qui lui a demandé ce sacrifice afin de faire fructifier son activité d'orpaillage. Interpellé, le marabout aurait voulu nier les faits, tout en connaissant être le marabout du meurtrier, dans le suivi de son traitement des génies qui le suivaient.

Il a été aussi présenté à la presse un groupe de 4 personnes dont 2 Burkinabè et 2 de nationalité étrangère, qui s'adonnaient à la contrefaçon des billets de banque.

Selon le commissaire de l'arrondissement 6 de Bobo, ex-Konsa, les contrefacteurs ont été pris sans avoir eu le temps de terminer l'infraction qu'ils voulaient commettre. En effet, il a été saisi entre leurs mains des billets pas totalement fabriqués, en coupure de 5 000 et de 10 000 F CFA d'une valeur 120 millions de F FCA. Le «butin» a été présentés à la presse.

Hermann Bakouan