« Depuis un certain temps, les services de police de la ville de Bobo-Dioulasso enregistraient des vols avec effraction dans les magasins, boutiques et ateliers où d'importantes quantités de biens sont régulièrement emportés par les auteurs ». C'est en ces termes que le premier responsable du SRPJ de l'Ouest, Oumarou Songné, a introduit la conférence de presse.
Nantis de ces informations faisant cas de grands bandits qui cassaient les magasins dont les dernières opérations ont été perpétrées dans la deuxième quinzaine du mois d'aout 2014 au secteur 21, les éléments du commissaire Songnè ouvrent l'enquête dont quelques semaines ont suffi d'arrêter le 1er septembre 2014 O.I et L.A., respectivement âgés de 36 et 31 ans. Le chef de la bande, SF et S. I.W., respectivement âgés de 42 et 39 ans, vont aussi tomber dans les filets de la police. Le 5 septembre, la police mettait enfin le grappin sur B.F., O. A. et D. A., âgés respectivement de 32 ans, 38 et de 40 ans ; trois ont pu s'échapper et son activement.
Leur mode opératoire, selon le commissaire du SRPJ, consiste d'abord à identifier la victime dans la journée avant de passer à l'acte la nuit. Les malfaiteurs présumés disposent de deux véhicules, un Dyna et une voiture Opel Omega, avec lesquels ils transportent le contenu des magasins qu'ils cambriolent. Bien avant, ils prennent bien soin d'assommer les gardiens des lieux. Ils les ligotent, les bâillonnent et mettent le poste radio en marche. Un gardien a même perdu la vie, le 25 juillet dernier, suite aux blessures que lui ont infligées ces cambrioleurs présumés.
Le premier responsable du SRPJ de l'Ouest a précisé que les marchandises emportées de cette façon s'élèvent à 6 millions de F CFA et le matériel divers à 1 million et demi de F CFA. Ces malfaiteurs présumés sont tous des récidivistes. Par exemple, S F, le chef du groupe, a déjà été condamné deux fois.
Comme conseille, le chef de service SRPJ a demandé que cesse l'emploi de vieilles comme vigiles.
Le deuxième groupe de malfrats présumés présentés est un réseau composé de BL et de B qui est en fuite. Ils se faisaient passer pour des apprentis ou des démarcheurs dans les auto-gares. Selon le commissaire Songné, le mode opératoire de ce réseau consiste à identifier sa victime parmi les passagers à la gare. Par la suite, il l'agresse au couteau et la dépouille de ses biens. Les deux membres de ce réseau sont étiquetés comme de grands cambrioleurs présumés de magasins et de boutiques dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Hermann BAKOUAN