Banditisme à Ouagadougou : Une vingtaine de présumés délinquants aux arrêts

| 15.05.2014
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Banditisme à Ouagadougou : Une vingtaine de présumés délinquants aux arrêts
© DR / Autre Presse
Banditisme à Ouagadougou : Une vingtaine de présumés délinquants aux arrêts
Le service régional de la police judiciaire de Ouagadougou a présenté aux hommes des médias, deux groupes de présumés délinquants le 14 mai 2014, à son siège à Ouagadougou. Le premier groupe, fort d'une quinzaine de membres, s'était constitué en un réseau pour commettre des vols avec effraction dans les domiciles, les kiosques et les boutiques, puis les attaques à main armée et les vols d'engins à deux roues. Le second groupe est constitué de 5 faussaires dont le cerveau toujours en cavale.
L'histoire du premier groupe remonte au 11 février 2014, quand les renseignements du service de la police judiciaire de Ouagadougou ont révélé qu'un groupe d'individus suspects, de présumés auteurs de multiples vols ont élu domicile sous les arbres du bas-fond du quartier Tampouy de Ouagadougou. Après deux mois d'investigation, une équipe mise sur pied a pu interpeller le 16 avril 2014 sur les rails, à proximité dudit bas-fond, un individu âgé de 15 ans, muni d'un couteau et d'un pied de biche. Ce dernier qui a avoué plus tard que son matériel devait servir à cambrioler des boutiques, des domiciles et des kiosques et qu'il opérait avec une bande surtout la nuit, et se retrouvait au petit matin sous les arbres du bas-fonds pour s'y reposer et planifier leurs prochaines opérations.

C'est ainsi que l'équipe a fait une descente sur les lieux le 25 avril 2014 où elle a pu interpeller un premier groupe de 6 personnes, puis d'autres par la suite, portant à 15, le nombre de présumés délinquants membres du réseau aux arrêts et dont certains étaient recherchés par les services de police et de gendarmerie. Le comble, c'est la jeunesse des membres du groupe (entre 15 et 34 ans) qui seront présentés à la justice pour qu'ils puissent répondre de leurs actes.

Il a été saisi entre les mains de ces derniers, divers objets, composés ainsi qu'il suit : un groupe électrogène, un pagne Bazin de 4 mètres, un pagne wax de 3 mètres, une glacière, un sachet contenant 13 téléphones portables, un trousseau de 23 clés passe-partout, un baffle, un régulateur de tension électrique, un pistolet de fabrication artisanale, six bouteilles de gaz de 6 kilogrammes, un cyclomoteur de marque Peugeot P50, cinq vélomoteurs composés d'un de marque Yamaha Nano, deux de marque Yamaha Gravita, un de marque Mégamonde Best, et un de marque Yamaha X-1,deux pieds de biche.

Pour le deuxième groupe, «c'est le 30 avril 2014 qu'une personne digne de foi a informé nos services que deux individus suspects détenaient par devers eux des faux billets de banque en coupures de dix mille francs CFA dans un secteur de la ville de Ouagadougou, a expliqué le chef de service régional de la police judiciaire de Ouagadougou, K. Alexis Hien. Suite à cette information, le SRPJ de Ouagadougou a mis en mouvement une équipe.

Cette dernière a interpellé le même jour, quatre individus âgés entre 32 et 46 ans, alors qu'un cinquième, prétendu technicien en transformation de papiers en billets de banque, court toujours. Il a été retrouvé en leur possession, deux faux billets de dix mille francs CFA, un faux billet de cent dollars, un sac contenant beaucoup de papier en coupures de billets de banque, estimés à plus de 10 millions de francs CFA et une bouteille contenant un produit liquide.

Cette bande serait venue d'un pays voisin, après des tentatives vaines sur place de contrefaçon de billets de banque et elle s'est agrandie une fois au Burkina, portant à cinq ses membres, d'où cet appel lancé par K. Alexis Hien à la population à plus de collaboration avec les forces de sécurité, en appelant surtout le 10 10 ou le 17.

Omar Compaoré

( Avec Aujourd8 )

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