Le portail principal de l'administration bloqué, des étudiants s'affairant silencieusement par groupe, tel est le climat qui régnait dans la cours de l'école nationale de santé publique dans la matinée du vendredi 17 janvier 2014. Et pour cause, les attachés de santé en fin de cycle ont manifesté leur mécontentement quant à la manière dont l'administration traite le dossier relatif au payement de la dernière tranche de leur frais de mémoire. Selon le porte parole des indignés Mathias Limon la direction de l'école doit à chaque stagiaire la somme de 22500Fcfa sur les 45000 que les stagiaires perçoivent pour les recherches. « La dernière soutenance a eu lieu le 13 décembre dernier. Et depuis ce temps nous avons entamé une négociation avec les services administratifs pour entrer en possession de ce reliquat » a martelé le porte-parole. Au début des pourparlers a précisé l'étudiant, la direction avait rassuré que le dossier suivait son cour normal. Mais aujourd'hui, il soutient que le dossier n'a jamais bouger et ce en raison du fait que les responsables font sourde oreilles sur le problème. Etant donner que ce n'est pas la première fois dans l'histoire de l'ENSP/Ouaga, les élèves ont donc décidé de passer par « les manières fortes » comme il a été le cas de part le passé pour faire entendre raison à l'administration. « L'année dernière nos ainés ont eu ce même problème, il a fallu qu'ils ferment les portes de l'établissement avant d'avoir leur dû » a dit M. Limon. Loin d'être une réaction visant à troubler l'ordre public, les hommes en blouse pensent que tout serait rentré en ordre si et seulement si l'administration venait à payer leur « droits » comme il a été le cas à l'ENSP/Bobo. Pour la directrice générale de l'ENSP/Ouaga, Martine Bonou/Bationo, la comptabilité a déjà positionné le chèque de paiement du reliquat au trésor. A en croire Mme Bonou, c'est au moment ou la caissière allait toucher le chèque pour les paies, que les élèvent se sont mobilisés pour bloquer la porte de sortie soit disant qu'ils veulent leur argent. « Si les portes n'étaient pas fermées, peut être qu'a 15 heures on pourrait les payer mais comme celle qui devrait aller toucher le chèque n'a pas pu se rendre au trésor ». Malgré tout la directrice a appelé les étudiants à la retenue car, a-t-elle rassuré que le restant de leurs frais de mémoire sera réglé dans les heures qui suivent.

Wanlé Gérard COULIBALY
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Cendrine NOMBRE