On murmure : Des bouchers en guerre contre l’abattage clandestin à Ouagadougou

| 22.05.2014
Réagir
On murmure : Des bouchers en guerre contre l’abattage clandestin à Ouagadougou
© DR / Autre Presse
On murmure : Des bouchers en guerre contre l’abattage clandestin à Ouagadougou
Kantigui s'est réjoui de l'initiative de l'Union des associations des bouchers de la province du Kadiogo, Région du Centre (UABPK/RC), de lutter contre l'abattage clandestin dans la ville de Ouagadougou.
Selon les responsables de cette structure, c'est dès ce mercredi 21 mai, que des membres de l'UABPK/RC se déploieront sur le terrain afin d'exhorter leurs pairs à s'orienter vers les abattoirs périphériques ou l'on peut trouver un vétérinaire afin de faire inspecter la viande. Etant donné que nombre de bouchers rechignent à se rendre à l'abattoir frigorifique de Ouagadougou, évoquant la distance. Foi des bouchers du Kadiogo disposés à inviter eux-mêmes la police municipale, pour qu'elle vienne arrêter leurs pairs qui refuseront de faire inspecter leur viande par les services vétérinaires. D'ores et déjà, les dirigeants de l'UABPK/RC disent avoir l'appui de la mairie, de la direction des services vétérinaires et de la police municipale dans leur combat de fournir de la viande saine aux consommateurs de la capitale.

Kantigui, tout louant fortement cette initiative, espère que celle-ci sera comprise par l'ensemble de la corporation car il y va de la santé des consommateurs. Par ailleurs, l'UABPK /RC a demandé à Kantigui d'être son porte-voix pour remercier les autorités qui ont décidé de la construction de trois aires d'abattage supplémentaires dans la capitale.

..........................................................................................................................................................

La bande à Inoussa Ouédraogo dit « Ivoirien » passible de 25 ans fermes

Kantigui a appris que Inoussa Ouédraogo dit « Ivoirien » 22 ans, et sa bande composée de Mahamadi Soré 26 ans et Salifou Soré 20 ans, ont comparu à la barre, le mercredi 14 mai dernier pour fait de grand banditisme. Après les avoir entendus, le parquet a requis une condamnation de 25 ans de prison ferme avec 15 ans de sûreté. Quant à leurs complices, Kadidiatou Ouédraogo 21 ans et Nafissatou Ouédraogo 18 ans, toutes deux enceintes, il leur a été reproché de n'avoir pas dénoncé la bande. En effet, Kantigui se souvient que la bande était tombée dans les filets du commissaire Toni et ses éléments, au mois de février dernier à l'issue des échanges de tirs au quartier Nioko II de Ouagadougou. Leurs cibles de prédilection étaient les alimentations et les boutiques et ils agressaient à la machette. En attendant le délibéré pour le 28 mai prochain, Kantigui salue la bonne collaboration de la population et invite par ailleurs les citoyens à prendre attache avec les services de la police au numéro 10 10 en cas de besoin.

..........................................................................................................................................................

CMA de Manga : le cri du cœur de Kantigui entendu

Dans l'édition du mercredi passé (14 mai 2014), Kantigui lançait un cri du cœur afin que de bonnes volontés apportent au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Manga, un otoscope devant permettre d'ausculter avec doigté les tympans des patients. Six jours après ce plaidoyer par voie de presse, Kantigui se réjouit d'apprendre qu'une société minière installée dans la commune de Gogo, province du Zoundwéogo, a réagi favorablement en apportant 3 otoscopes à ce centre de santé d'envergure régionale, en attendant la réalisation du CHR très attendue des Mangalais . Les donateurs de ces appareils justifient leur geste, par l'importance de l'organe de l'ouïe. Par ailleurs, a-t-on soufflé à Kantigui, la même société minière a réalisé au profit du village-hôte de son site (Nagrigré), un centre de santé composé d'un dispensaire et d'une maternité équipés qui n'attend des autorités que l'affectation du personnel et la cérémonie d'inauguration pour être fonctionnel. Kantigui se substitue aux populations bénéficiaires pour traduire sa gratitude à ce partenaire.

..........................................................................................................................................................

Commune de Sabou : toujours le statu quo !

C'est toujours le statu quo dans la commune rurale de Sabou. Kantigui a appris que la motion de censure déposée à l'encontre du maire, pour « gestion autocratique des affaires de la collectivité » par une partie des conseillers, est sujette à controverses. Selon les informations de Kantigui, le haut-commissaire du Boulkiemdé aurait signifié aux conseillers « frondeurs » que leur démarche n'a pas suivi la procédure légale. Ce que contestent les mécontents. Une situation qui rend délétère l'atmosphère dans la commune. Une rencontre voulue par certains des dirigeants du Congrès pour la démocratie et le progrès(CDP), le parti des conseillers frondeurs et du maire incriminé, venus de Ouagadougou se serait soldée par un boycott des conseillers mécontents et des comités de bases. En effet, seulement 3 des 28 conseillers du parti majoritaire auraient, selon les sources de Kantigui, répondu présents à la rencontre. 12 sur les 14 villages n'auraient pas, eux aussi, répondu à l'appel. Une situation qui pourrait s'expliquer par le dysfonctionnement du conseil municipal occasionné par la motion de censure à l'encontre du maire. Face à cette situation, Kantigui invite les différents acteurs à fumer le calumet de la paix.

..........................................................................................................................................................

Presse burkinabè : attention au syndrome des médias de la haine

La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai dernier a été une occasion pour les associations professionnelles des médias de dresser un bilan acceptable pour ce qui concerne le Burkina. Kantigui se réjouit de la 42e place obtenue en 2013, contrairement en 2012 où le "pays des Hommes intègres" tenait la 68e place sur 180 pays, selon le rapport de Reporters sans frontières. Mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt. Kantigui redoute que ce « printemps » de la presse lié surtout à l'effervescence politique actuelle ne soit pas une porte d'entrée pour des médias de la haine, qui ont fait basculer des pays-frères dans des crises politiques sans précédent. Kantigui espère que les autorités et les organisations professionnelles des médias sauront préserver le paysage médiatique burkinabè pour une responsabilité sociale de certains hommes de médias dépourvus d'éthique et de déontologie de la profession

..........................................................................................................................................................

L'ENAREF à l'écoute de ses partenaires

De passage chez un prestataire de service en contrat de maintenance avec l'Ecole nationale des régies financières(ENAREF), Kantigui a vu une lettre signée de son directeur général, avec en objet, l'ouverture de registres de plaintes dans cette prestigieuse école. Renseignement pris, l'ENAREF entend recueillir par écrit ou par téléphone, les plaintes et suggestions des usagers afin de mieux les traiter.

Kantigui se rejouit de cette méthode de travail très courageuse et qui tranche avec la pratique dans une bonne partie de notre administration publique, pour qui le traitement de l'usager avec tous les égards n'a pas beaucoup de sens.

Kantigui n'est pas vraiment étonné de cette pratique du directeur général de l'ENAREF car selon ses sources, il a engagé son institution dans la démarche qualité depuis quelques temps

..........................................................................................................................................................

Un Gourounsi pour promouvoir le sport en pays bissa, ce week-end

Kantigui a appris que la finale de la 3ème édition de la coupe du maire de Gon-Boussougou, prévue pour se dérouler le samedi 24 mai prochain, est placée sous le parrainage de l'honorable Alitou Ido, originaire de Léo, province de la Sissili. Selon les informations portées à l'attention de Kantigui, les Bissa estiment que pour toute action de grande envergure, leurs aïeux recommandent de s'adosser aux Gourounsi pour en garantir le succès. Et pour la présente occasion, foi de Kantigui, une opération abattage de chiens errants sera organisée en vue de satisfaire la demande qui sera forte . Et en guise de reconnaissance, les Bissa se préparent à offrir au parrain, trois chiens vifs. Ah ! Parenté à plaisanterie, quand tu nous tiens !

..........................................................................................................................................................

A peine réceptionnée, une salle de classe dans les eaux

Le lycée provincial du Loroum dans la ville de Titao est confronté, depuis quelques années, à un problème d'infrastructures scolaires. C'est donc avec joie que les élèves de l'établissement ont accueilli l'initiative du conseil régional du Nord de réaliser trois salles de classe. Mais voici que cette joie s'est vite estompée. En effet, Kantigui a ouï dire qu'une des salles nouvellement réceptionnées a été prise d'assaut par les eaux. Et pour cause, la mauvaise qualité des toitures et des matériaux. Kantigui qui est allé aux informations est tombé des nus devant la qualité du bâtiment : des fissures par-ci, par-là, un plafond en lambeau, malmené par les eaux, des tables-bancs baignant dans les eaux. Il a fallu une petite pluie pour mettre à nu les insuffisances de l'entreprise. Tout laisse à croire que le bâtiment ne pourra pas résister à la saison des pluies. Kantigui qui déplore la qualité des travaux, lance un appel au conseil régional du Nord à se saisir du problème afin que son œuvre salutaire ne soit pas dissoute dans l'indélicatesse d'une entreprise.

Kantigui

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité