Nuit de la Saint-Sylvestre : des rues relativement calmes à Ouagadougou

| 02.01.2014
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Nuit de la Saint-Sylvestre : des rues relativement calmes à Ouagadougou
© DR / Autre Presse
Nuit de la Saint-Sylvestre : des rues relativement calmes à Ouagadougou
Une porte se ferme et une autre s'ouvre, tel peut être qualifiée la transition 2013-2014. La fête qui caractérise cette transition, beaucoup prisée par les populations, a été célébrée dans les familles mais aussi dans les maquis et les lieux de cultes. Un tour en ville nous a permis de prendre la mesure de l'ambiance dans ces lieux. En famille ou avec son chouchou, le passage à 2014 a connu une vive ambiance avec cependant une accalmie dans la circulation au cours de la nuit.

 

La fête du nouvel an a été plus ou moins chaude que celle de l'année dernière. Dans les maquis, les boites de nuit où la plupart des jeunes gens aiment festoyer, on a constaté moins d'engouement même si les décibels faisaient vibrer au passage. « En tout cas, par rapport à l'année dernière, on est pas trop bousculé. Les gens préfèrent rester en famille fêter, c'est ce qui fait cela », confie Clément SAWADOGO, gérant de maquis.

Dans certains lieux encore plus calme où l'on pouvait ouïr moins de décibels, d'autres se sont présentés avec leur famille. Ensemble, ils ont causé, mangé et bu en attendant minuit, se présenter les vœux avant de se regagner leur domicile. Dans ces lieux également, on note moins d'engouement, preuve que la majorité a préféré resté dans leur famille pour faire la fête.

Du coût, cela c'est ressenti sur la circulation qui angoissait plus d'un. On notait jusqu'à 2 heures du matin que les artères de la ville étaient relativement dégagés. Les forces de sécurité faisaient toujours pieds de grue dans les carrefours.

Mais là, on peut se faire plaisir de voir les amoureux rires aux éclats au passage, dans leurs accoutrements de fête. Intimidation due à la présence des forces de sécurité aux carrefours ou prise de conscience des effets néfastes de l'insécurité routière, les excès de vitesse étaient moindre. Aussi pouvait-on constater dans certains endroits le respect des feux tricolores, même si les voies étaient dégagées.

En attendant le bilan des forces de sécurité, on peut d'ores et déjà affirmer que la sensibilisation menée par ces derniers sur les abus d'alcool, l'excès de vitesse, le respect des consignes de sécurité routière, le respect des feux tricolores n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd.

Adama OUEDRAOGO

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